Au cours de ces dernières années, l'Algérie a réussi à accomplir des prouesses en termes de réalisations et d'actions à l'échelle du continent africain. Le pays a, en effet, développé une panoplie de programmes économiques et commerciaux qui lui ont permis de renouer avec ses anciennes amitiés et de préserver son capital de sympathie au sein du continent africain. La diplomatie économique a constitué un axe majeur, aux côtés de la diplomatie officielle du pays. Ainsi, cette démarche pragmatique a mis en exergue la vision du président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui a imprégné le processus de reconquête de la confiance du continent. Il faut dire que le discours politique franc et sincère, ainsi que les positions géopolitiques tranchées, en faveur de l'Afrique et de son émancipation du joug et de l'héritage coloniaux, ont renforcé cette nouvelle aura diplomatique de l'Algérie. Simultanément, la gouvernance du président Tebboune, a consacré une nouvelle vision pragmatique et réaliste, à travers la mise en place d'une panoplie d'actions et de programmes en direction de nombre de pays africains. Dès les premières années de son premier mandat, Tebboune a ordonné le lancement tous azimuts de foires cycliques et d'expositions économiques et commerciales permanentes, d'abord dans le pourtour sahélien et de l'Afrique de l'Ouest. C'est ainsi que des délégations d'hommes d'affaires et d'officiels algériens ont commencé à effectuer des échanges de visites et de rencontres de concertations autour d'axes de travail bilatéraux précis. Ces actions qui semblaient, a priori, limitées, ont fini par drainer une série d'autres programmes corollaires plus consistants et prometteurs. Il s'agit de la décision d'implantation de banques et de succursales de banques dans certains pays d'Afrique de l'Ouest. D'abord en Mauritanie, avec l'Algerian Union Bank (AUB) dans la capitale Nouakchott, ensuite à Dakar au Sénégal avec l'Algerian Bank of Senegal, l'Algérie ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Abidjan en Côte d'Ivoire a été la suivante avec une nouvelle succursale dans ce pays clé de l'Afrique de l'Ouest et de la Cédéao. Mais la Banque nationale d'Algérie n'est pas la seule banque algérienne dans l'arène africaine. D'autres banques nationales comme le CPA, la BADR, Société générale Algérie et BNP Paribas El Djazaïr participent elles aussi à des projets financiers d'envergure dans le continent noir. Concrètement, l'Algérie continue d'oeuvrer à l'émancipation et à l'intégration économique du continent africain, à travers des actions réelles et palpables. Les programmes des zones franches avec cinq pays africains frontaliers, que sont la Mauritanie, la Tunisie, la Libye, le Mali et le Niger en sont la preuve cinglante. La prospérité collective de l'Afrique est le credo de Tebboune qui a ordonné, durant son premier mandat, la mise en branle de nombre de programmes, comme l'allocation d'un milliard de dollars à des projets de développement dans les pays africains, l'allocation d'un million de dollars au mécanisme de notation africain, l'octroi de 2.000 bourses d'études au profit des étudiants africains, etc... Sans compter, l'organisation et l'accueil de séminaires des start-up, des sommets de la jeunesse africaine, etc... Pour le transfert d'expertise et d'aide aux pays africains, l'exemple de la coopération entre l'Algérie et le Niger pour la mise en place d'une raffinerie et d'une centrale électrique, appuyée par un programme de formation des cadres de ce pays, les échanges avec le Ghana et le Mozambique, la Mauritanie, la Tunisie, la Libye, etc... sont autant de preuves de la bonne foi de l'Algérie. Aussi, en développant son réseau aérien en direction de nombre de pays africains, l'Algérie lève le voile sur ses bonnes et véritables intentions.