La scène politique s'est distinguée ce week-end par une activité partisane animée par le Mouvement de la société pour la paix (MSP) et le Mouvement El-Bina. La sortie de ces deux mouvements s'est axée sur l'enjeu de la défense de la souveraineté nationale et le renforcement de la cohésion de la nation. Dans ce sens, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani Cherif, a lancé un appel à l'adresse de ses militants et à la société, en général, afin d'«unir les rangs des Algériens au service des intérêts du pays et des causes justes de la nation arabe, à leur tête la cause palestinienne». «Aujourd'hui plus que jamais, l'Algérie a besoin d'une unité interne contribuant à l'édification d'une Algérie émergente, solide devant les menaces et les défis auxquels elle fait face, tout en préservant ses positions honorables sur la scène internationale», a-t-il ajouté devant ses cadres et la base militante de la wilaya de Khenchela. Défendant les positions de l'Etat algérien sans ambages, le premier responsable du MSP, Hassani Cherif en l'occurrence, a déclaré que «les positions de l'Etat algérien dérangent nos ennemis, notamment l'extrême droite française et l'entité sioniste», et d'ajouter: «L'ancien colonisateur refuse toujours d'admettre qu'il a pratiqué à l'encontre du peuple algérien une injustice historique qui ne s'efface pas avec le temps», a-t-il mentionné. Hassani Cherif a salué les positions de l'Etat algérien à l'égard de la cause palestinienne. Dans ce registre, le président du MSP a indiqué que «la position de l'Algérie est l'une des plus fortes positions en défendant le peuple palestinien et en oeuvrant continuellement pour que le destin de ce peuple soit entre ses mains». Pour conclure, le président du MSP a souligné que «notre parti et nos militants sont au service de notre patrie, notre nation et nos causes et visent également à élever le degré de la conscience parmi les citoyens, en les incitant à oeuvrer et à contribuer pour développer le pays et le défendre contre toutes les menaces». Le Mouvement El-Bina a, pour sa part, dénoncé les interférences de la France dans les affaires internes de l'Algérie, en déclarant que «dans un épisode mal dirigé de ces provocations, qui ont été incarnées par l'alliance agressive franco-makhzen en annonçant l'intention d'opérer des manoeuvres militaires franco-marocaines dans la ville d'Errachidia, c'est-à-dire à la périphérie de nos frontières, prévues pour septembre prochain, ce qui signifie élever le niveau des menaces directes d'une manière sans précédent de la part des ancienne et nouvelle puissances coloniales», lit-on dans le communiqué. Le Mouvement El-Bina ne s'est pas arrêté à ce niveau de l'analyse de la situation qui est en train de prendre de l'ampleur entre l'Algérie et la France. Dans ce sens, El-Bina a souligné que «le peuple algérien, qui vit le mois de Ramadhan au mois de mars, où les souvenirs des valeurs historiques se confondent avec les souvenirs des deux mois de victoire et du mois des martyrs, et se rapproche du 63e anniversaire du Jour de la victoire, restera attaché aux valeurs de libération, rejetant toute tentative de porter atteinte à sa stabilité et à la souveraineté de son pays par davantage de cohésion nationale et une position souveraine ferme face à toutes les menaces et tous les dangers». Le Mouvement d'Abdelkader Bengrina a appelé le peuple algérien à se mobiliser et à renforcer et consolider les rangs pour défendre la patrie et sauvegarder sa souveraineté nationale. À ce propos, El-Bina a indiqué: «Nous sommes certains que la cohésion nationale que nous avons réclamée était le résultat de notre anticipation et de notre suivi des transformations», et d'ajouter: «Nous soutenons totalement la position officielle forte exprimée à travers notre diplomatie, qui vise à préserver notre souveraineté nationale et notre soutien à toutes les mesures prises à cet égard, que nous considérons comme une continuation des réactions sages et non téméraires, qui se poursuivent depuis le début de la crise diplomatique créée par l'extrême droite française contre notre pays, pour aucune autre raison que le fait que la nouvelle Algérie rejette les anciens diktats coloniaux.»