Les bombardements barbares de l'armée sioniste qui se poursuivent quotidiennement depuis que l'entité a piétiné l'Accord de trêve conclu le 17 janvier sous l'égide du Qatar, de l'Egypte et des Etats-Unis, son allié inconditionnel, ont fait hier encore plusieurs dizaines de martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, ainsi que de nombreux blessés dans un territoire entièrement ravagé et où la trentaine d'hôpitaux ont été détruits depuis le début de l'agression, le 7 octobre 2023. Hier, l'agence palestinienne Wafa a indiqué que six martyrs, dont des enfants, sont à déplorer après une attaque sioniste contre un camp de déplacés, dans la région de Qizan Rashwan, au sud de Khan Younès. L'aviation sioniste a ciblé délibérément leur tente, ont précisé les sources médicales à l'agence Wafa. D'autres martyrs sont tombés lors de l'attaque contre une maison du quartier Ma'an, également à Khan Younès tandis que des frappes aériennes ont visé des véhicules et plusieurs tentes dans les camps de déplacés dans cette région. À Ghaza-ville, les raids meurtriers de l'aviation sioniste ont concerné un immeuble résidentiel dans la zone de Nuseirat, faisant deux martyres palestiniennes et un grand nombre de blessés. Au centre de l'enclave, ont été aussi agressées d'autres bâtisses du côté du camp de réfugiés de Maghazi et celui d'al-Sawarha. Une fillette martyre et d'autres blessés s'ajoutent à cette liste tragique après que des forces sionistes ont mitraillé plusieurs maisons dans le quartier de Zeitoun, à Ghaza-ville, tandis que quatre Palestiniens dont des femmes sont, eux aussi, tombés en martyrs sous la mitraille des avions de combat sionistes prenant pour cible des maisons dans le quartier de Shuja'iyya. Cette longue litanie est, répétons-le, quotidienne et l'entité sioniste s'acharne de plus en plus contre la population civile palestinienne, prétendant combattre des «terroristes» malgré le démenti flagrant du genre et du nombre des victimes. Après deux mois d'interruption de cette politique génocidaire au lendemain d'un accord de cessez-le-feu conclu par le biais de l'Egypte, du Qatar et des Etats-Unis, l'armée sioniste est revenue à l'assaut du territoire totalement ravagé, attaquant de nouveau les hôpitaux, dont l'hôpital Nasser à Khan Younès, hier, les écoles délabrées où se sont implantés des camps de fortune pour des milliers de déplacés, fuyant les bombardements aveugles et les exactions quotidiennes. En rompant unilatéralement la trêve, le Premier ministre sioniste Netanyahu et son gouvernement d'extrême droite prétend rechercher la libération des 50 derniers prisonniers du Hamas, alors que sa seule obsession est de poursuivre une politique expansionniste outrancière, foulant au pied la légalité internationale et affichant son mépris absolu envers la communauté internationale. Selon les autorités palestiniennes de la santé, dans l'enclave de Ghaza, les bombardements aériens sionistes ont causé 673 martyrs et 1 233 blessés depuis une semaine, alors que le bilan global de l'agression barbare, durant près de 17 mois, atteint 50 021 martyrs et 113 274 blessés, en grande majorité des enfants et des femmes, ainsi que plusieurs autres milliers de disparus toujours sous les décombres. Autre indice de l'acharnement sioniste contre le peuple palestinien, un mineur détenu dans les geôles de l'occupation a rejoint les 62 victimes des sévices dans les centres de détention sionistes. Il s'agit de Walid Khaled Abdiullah Ahmad, âgé de 17 ans et originaire de Silwad, près de Ramallah, en Cisjordanie occupée. Selon le Club des prisonniers palestiniens, il est tombé en martyr dans la prison de Megiddo, dans des «circonstances encore inconnues». L'ONG palestinienne fustige le «nombre croissant» de détenus victimes d' «abus systématiques», depuis le 7 octobre 2023, affirmant qu'il s'agit là de la «période la plus meurtrière de l'histoire du mouvement des prisonniers palestiniens depuis 1967». Ces faits sont corroborés par ceux de l'ONG israélienne B'Tselem qui confirme la grave détérioration des conditions de détention des Palestiniens, victimes de «mauvais traitements systématiques» ainsi que de «tortures»...