Le transport reste un secteur dont se soucie l'Etat qui a toujours opté pour une stratégie adaptée aux besoins des citoyens. Certes, des lacunes demeurent dont des dossiers à traiter et à redresser, néanmoins les autorités n'ont jamais manqué de traduire sur le terrain un programme régulier. C'est dans cet esprit que la direction des transports de la wilaya de Constantine, et pour répondre aux orientations de la tutelle et du président de la République, a lancé récemment une opportunité à l'égard des investisseurs souhaitant s'impliquer dans ce secteur. Par cette approche, on croit savoir que la direction compte, selon un plan bien établi, remplir le vide laissé par les transporteurs ayant cessé leurs activités. Il s'agit dans cette initiative de tous types de lignes : communales, urbaines et rurales. Cette démarche qui s'inscrit dans le cadre des directives ministérielles vise également à réorganiser les lignes de transport public et à résoudre les déficits de moyens de transport dans certaines zones. Mais certainement de saisir cette opportunité pour s'ouvrir sur d'autres pôles urbains et les zones d'ombre souffrant d'un manque sérieux de transport. On aspire également à s'ouvrir sur les régions qui sont en pleine croissance démographique ou aux opérations de relogement. Les dossiers des investisseurs ont été informés que seules les demandes concernant de nouvelles lignes seront examinées. Cela concerne entre autres les lignes inter-wilayas comme Constantine-Annaba, ou Constantine-Guelma, Tébessa, Skikda et Béjaïa. Le programme établi concerne également les investisseurs intéressés par les lignes communales à Didouche Mourad, Ben Badis, Aïn Abid, Aïn Smara, El Khroub et Hamma Bouziane. À l'évidence, la direction des transports a pris en considération les instructions ministérielles relatives aux conditions des véhicules devant transporter les voyageurs qui doivent réponde absolument a des normes bien établis d'où la spécificité de véhicules autocar ou « mini-car », tandis que le transport rural nécessite des véhicules de plus de onze sièges fabriqués à partir de 2010. Le transport urbain exige des minibus ou autobus à deux portes latérales, avec des années de fabrication variables selon les lignes. Pour la sécurité des usagers, ces véhicules doivent également répondre à certaines conditions dont le contrôle technique régulier. L'Etat compte absolument révolutionner le secteur du transport public en le modernisant. Forcement y a du chemin a faire dans ce domaine, notamment dans la mentalité de certains transporteurs quand il s'agit de bus ou de taxi. Cependant le gouvernement ne désarme pas réaffirmant son engagement à soutenir les startups et à les intégrer dans le développement du secteur des transports. C'est ce qui ressort de la réunion tenue récemment en coordination entre le ministre des Transports, Saïd Sayoud, et le ministre de l'Economie de la connaissance, des Startups et des PME, Nourredine Ouadah, qui ont présenté un plan stratégique visant à exploiter les nouvelles technologies pour moderniser les infrastructures et améliorer les services des transports tous moyens confondus.