Avec la réussite des essais de production de sucre, l'usine Tafadis, filiale du groupe Madar, inscrit une nouvelle page dans la réalisation de l'autosuffisance alimentaire. À ce titre, le ministre de l'Industrie, Saifi Ghrib, a tenu à souligner, ce jeudi, que «l'usine entrera en phase d'essai d'ici la fin du mois de mars, avant de démarrer officiellement sa production», ce qui contribuera à la sécurité alimentaire et au renforcement du développement économique du pays». Implanté dans la zone industrielle de Larbaâtache dans la wilaya Boumerdes, le projet, qui représente un investissement de 30 milliards de dinars, véhicule la promesse d'une production de 660 000 tonnes de sucre par an et de la création de plus de 1200 postes de travail. Issue de la relance des secteurs stratégiques, la filiale du holding Madar pour la production du sucre ambitionne d'atteindre des équilibres dans les volumes de production susceptible de concrétiser les objectifs de la stratégie pour l'autosuffisance. Cette dernière s'appuie sur l'exploitation optimale des dispositions et des solutions mises en place par les pouvoirs publics pour redynamiser le secteur industriel, et notamment sur le développement de projets structurants, en synergie avec les secteurs de l'agriculture, du commerce et de l'industrie. Une synergie qui, désormais, s'appuie sur les actions des organismes et des institutions qui portent à bras-le-corps cette stratégie de développement, à l'image de l'Aapi et des guichets uniques présents sur l'ensemble du territoire national. C'est précisément à ce niveau qu'apparaît toute l'importance des actions de réformes et de restructuration, qui permettent aujourd'hui aux projets lancés de connaître un essor certain et un développement pérenne. C'est ce qu'incarne le lancement de pôles de production, à l'image du projet de production de sucre à partir de la betterave qui sera implantée dans la wilaya d'Ouargla. Un investissement de plus de 80 milliards de dinars pour la réalisation d'un complexe intégré pour la production de sucre, sur la base du développement d'une production locale de la betterave. Il faut dire que les de unités de production, en l'occurrence celle de Boumerdès et d'Ouargla, interviendront dans un futur proche à réduire considérablement les effets de l'importation et contribueront à l'émergence d'une dynamique économique plus forte. De même importance, la réalisation de ces projets rejoint en profondeur les axes de l'aboutissement à la sécurité alimentaire, qui s'articule essentiellement sur le renforcement des volumes de la production locale, la multiplication des investissements porteurs et le développement des cultures stratégiques. À cela s'ajoute l'importance de maintenir et de renforcer la lutte contre la spéculation. Il va sans dire que dans cette configuration, la concrétisation des projets de production de sucre de la filiale Tafadis témoigne d'une avancée inédite en matière de développement de l'investissement, comme elle reflète (concrétisation des projets, ndlr) également l'engagement de l'Etat à parachever les réformes profondes et renseigne sur l'importance des perspectives qui se profilent à travers de telles réalisations, à l'image du mémorandum d'entente signé par Tafadis avec l'entreprise américaine Realsol pour la réalisation d'un complexe de production de sucre.