En sursis depuis plusieurs jours, le club phare de l'Oranie est d'autant plus confronté à une dure réalité que ses joueurs sont plus qu'appelés et interpellés à plus d'un titre à ne rater aucune occasion aussi petite soit-elle et faire plus d'efforts pour sortir de la case rouge, la zone des clubs, sachant que le MC Oran est en proie à la relégation, d'où d'ailleurs son retour vendredi du MC Oran à l'occasion de la 21e journée du championnat national. De retour au stade Ahmed- Zabana d'El Hamri où ils ont élu désormais domicile pour tout le reste de la saison, les gars d'Oran ont réussi leur pari en s'imposant sur le score de deux buts à zéro. Ainsi, la rencontre qui a opposé les Hamraoua à leurs invités algérois du Paradou AC, a été sanctionnée par une méritoire victoire des locaux sur le score de deux buts à zéro. Merouane Dahar sur penalty à la 20' minute et Zoubir Moutrani 66' ont été les buteurs du Mouloudia d'Oran dans ce match à haute intensité. Si le club du Paradou est dans sa mauvaise posture, ces jours- ci, le club local n'a pas raté l'occasion pour respirer un tant soit peu, en signant sa sortie de sa coquille lors de cette rencontre durant laquelle les Hamraoua n'ont pas trop sué pour faire valoir leur suprématie en s'en sortant au final vainqueurs. En fait, les Rouge et Blanc ont entamé cette rencontre en manifestant leur volonté quant à ne rien laisser au hasard. Il était en tout cas temps, compte tenu de la situation qui risque de se corser en prenant en compte les enjeux qui pourraient survenir à la faveur des prochaines journées. Ralliant la pelouse synthétique du stade Zabana avec une puissante détermination, les Oranais du MC Oran se sont, dès le coup de sifflet annonçant l'entame du match, lancés dans la course aux trois points, effarouchant à plus d'un titre le camp adverse qu'ils ont, par ailleurs, acculé à maintes reprises à telle enseigne que les joueurs du Paradou AC ont été contraints de se recroqueviller dans leurs retranchements, tout en étant obligés par-là même de se défendre à tel point qu'ils ont été désarçonnés. La tactique offensive proposée par Abdelkader Amrani et adoptée par ses joueurs a tourné comme une montre suisse ; les joueurs répondant au quart de tour aux instructions de leur entraîneur. En lançant ces hostilités, les Hamraoua n'ont, à plus d'un titre, aucunement été instables dans leur jeu offensif qu'ils ont adopté, tout en s'adaptant à la situation les motivant à occuper le moindre espace, pour peu que leur besogne soit payante. Ce fut le cas lorsque le joueur Moulay a, à la 12', dressé un puissant bolide qui a effrayé le camp adverse. Ce tir a été intercepté par le portier Ferrahi qui se retrouvait dans le meilleur emplacement, n'ayant pas trop peiné pour sauver sa lucarne. Ce test a, contre toute attente, servi de tribune pour les Hamraoua, qui ont jugé utile de récidiver moins de 5 minutes plus tard. Ce fut par l'entremise de Motrani qui a, lui aussi, tenté le coup en dressant, à son tour, un tir puissant qui a été câliner la main du défenseur adverse, ce dernier se trouvait dans la zone de réparation. Se trouvant, lui aussi, non loin du «fait», l'arbitre a, sur place, été décisif, voire incisif et sans aucune concession, en sifflant le penalty qui a été exécuté par Dahar signant le premier but de la rencontre. Un but qui aura comme effet de libérer ses coéquipiers en quête d'autres occasions pour creuser l'écart tout en se servant de la promptitude des protégés de Dziri. C'est ainsi qu'en deuxième période, les Hamraoua vont bien occuper le terrain. Ils ont tenté, à maintes fois de creuser l'écart comme ce coup franc exécuté par Moulay qui a failli faire mouche. À la 66' de jeu Motrani scelle le sort du match, en inscrivant le but du break pour le MCO. Faible dans sa prestation, le Paradou AC a toutefois timidement tenté, lui aussi, ses chances, en vain. Son attaque, guidée par son buteur Boulbina, s'est faite très discrète, n'ayant pas réussi grand-chose dans son jeu décousu ne présentant aucun danger sur le camp des Hamraoua. Le Paradou AC a raté deux belles occasions, la première est l'œuvre de Kaassis qui a dressé un joli tir, tandis que le second est l'œuvre de Bouzahzah qui a tenté son coup cinq minutes plus tard, en vain.