Une manifestation massive pro-palestinienne a été organisée, hier, devant le siège des Nations unies à New York, en protestation contre l'agression barbare menée par les forces d'occupation sioniste contre les Palestiniens dans la bande de Ghaza, appelant l'ONU à intervenir urgemment, rapporte l'agence de presse palestinienne, Wafa, «Des centaines de militants aux Etats-Unis ont manifesté devant le bâtiment des Nations unies à New York, dénonçant l'agression d'occupation dans la bande de Ghaza, et appelant le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale pour qu'ils interviennent afin d'arrêter le génocide et permettre aux Palestiniens de retourner chez eux», a indiqué la même source. Les manifestations organisées aux Etats-Unis s'inscrivent dans le cadre d'une «action mondiale» appelant à la fin du génocide sioniste, à la libération des étudiants qui défendent les droits des Palestiniens, et aussi à l'arrêt de l'agression barbare en cours à Ghaza dans laquelle plus de 50 752 Palestiniens sont tombés en martyrs et 115 475 autres ont été blessés, depuis le 7 octobre 2023. Les chefs de six agences onusiennes ont publié lundi une déclaration conjointe, appelant la communauté internationale à prendre des mesures urgentes et décisives pour rétablir un cessez-le-feu dans l'enclave palestinienne, à garantir un accès humanitaire sans restriction et à protéger les civils. La Défense civile de la bande de Ghaza a annoncé, hier, 19 martyrs dans des frappes sionistes depuis lundi soir sur le territoire palestinien. Neuf martyrs parmi lesquelles cinq enfants ont été tués avant minuit par une frappe sur une maison à Deir el-Balah (centre) et à l'aube, dix autres ont été tués dans deux frappes, l'une à Ghaza-ville et l'autre à Beit Lahia (nord), a déclaré Mahmoud Bassal, le porte-parole de cette organisation de secouristes. Un média proche du Jihad islamique a également annoncé, hier matin, la mort d'un de ses journalistes, Ahmad Mansour, dans une frappe sioniste sur Khan Younès, dans le sud de Ghaza, survenue la veille. « Ahmed Mansour, journaliste de l'agence de presse Palestine Today, a été tué par un bombardement de l'occupation (sioniste, Ndlr)», a déclaré cette agence liée au mouvement de résistance palestinien, allié du Hamas. Bassal avait déclaré lundi qu'une frappe de l'armée sioniste avait visé une tente utilisée par des journalistes à proximité de l'hôpital Nasser de Khan Younès. Sur les réseaux sociaux, des images de personnes piégées dans une tente en flammes, présentées comme une vidéo du site, ont circulé lundi. Au moins un autre journaliste, Hilmi al-Faqaawi, est mort dans cette frappe, selon le service de presse du gouvernement du Hamas. Reporters sans frontières (RSF) a condamné la frappe sioniste sur «une tente abritant notoirement des professionnels de l'information près de l'hôpital Nasser». « Le massacre sans fin du journalisme à Ghaza doit cesser!», ajoute le communiqué publié lundi. L'armée sioniste avait prétendu comme à son habitude avoir «visé un terroriste qui a participé au massacre du 7 octobre», l'identifiant comme Hassan Abdel Fattah Mohammed Aslih, «agissant sous couverture de journaliste et dirigeant une société de presse». Après deux mois de trêve, le gouvernement Netanyahu a repris le 18 mars son agression barbare contre Ghaza et la Cisjordanie illégalement occupée, encouragé par le silence contrit de la communauté internationale et le soutien inconditionnel des Etats-Unis dont les livraisons d'armes se poursuivent sans cesse.