Le secrétaire général de l'Union nationale de la jeunesse algérienne, Unja, Mohamed Madani, a appelé, hier, ses opposants au sein de l'organisation d'asseoir un dialogue en vue de régler les problèmes internes. L'appel a été lancé lors du point de presse organisé au siège national de l'Unja pour annoncer l'organisation du 16e colloque national consacré à Houari-Boumediene qui se tiendra à Mostaganem du 25 au 27 du mois courant. La direction actuelle de l'organisation vient, par cette annonce, de mettre le groupe de contestataires mené par Dahmani, devant le fait accompli. Madani a assuré que: «Il n'est jamais question d'exclure qui que ce soit au sein de l'Unja». Pour rappel, la crise interne, secouant ce mouvement juvénile créé en 1975, est apparue au mois d'août dernier, suite à la démission de Dahmani de son poste de président du bureau des étudiants. Un poste dans lequel il avait été désigné par l'actuel secrétaire général national qui a décidé, par la suite, de le relever de ses fonctions. Madani a indiqué, à cet effet, que «le limogeage de Dahmani est intervenu pour corriger l'erreur de sa nomination dans ce poste car ce personnage n'est pas étudiant et il n'a aucun rapport avec les études». D'autant plus, ajoute-t-il: «Les étudiants m'ont demandé à maintes reprises de le relever de ses fonctions parce qu'il n'a rien apporté à leur structure». Il est à souligner, d'autre part, que les réfractaires qui considèrent illégale la décision de limoger Dahmani, réclament, tout particulièrement, la tenue d'une assemblée générale élective pour élire une nouvelle direction. Dahmani, journaliste de profession, selon les organisateurs du point de presse, a orchestré une campagne médiatique contre les responsables actuels de l'Unja. A en croire ces mêmes responsables, le groupe de Dahmani n'a aucun ancrage dans les structures de l'organisation puisque 44 secrétaires généraux sur 48, réunis le 7 décembre courant, ont réaffirmé leur soutien à l'actuelle direction.