Les représentants des wilayas du Grand Sud au sein du secrétariat national de l'Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) ont gelé, depuis hier, leur activité en guise de protestation contre les pratiques « individualistes et régionalistes » du secrétaire général, Madani Mohamed. Les dissidents du Grand Sud, Samadat Cheikh, Nouredine Belmokhtar et Mohamed Qadoum, affirment, dans un communiqué de presse, que le secrétaire général de l'UNJA a convoqué, le 8 novembre dernier, une réunion « préfabriquée » en excluant « délibérément » les membres du sud ainsi que ceux de l'est du pays. « L'action du secrétaire général est une attitude suicidaire et s'inscrit en faux avec les lois de la République et le règlement intérieur de l'UNJA », a mentionné le groupe du Grand Sud, affirmant rejeter fermement les « dérives et dépassements » menés par Madani Mohamed. Les trois membres du Grand Sud, représentants 10 wilayas de la région, exigent, au passage, l'ouverture d'une enquête pour faire la lumière sur la gestion des finances de l'UNJA. Ils soulignent, également, que la liste des membres du conseil national reste inchangeable en vertu des textes fondamentaux de l'UNJA. Ils appellent à l'organisation d'une réunion extraordinaire du conseil national pour tenter de dépasser cette crise.
