La nouvelle équipe gouvernementale remaniée, serait très réduite pour assurer une meilleure efficacité de son action. Le calendrier de la nouvelle année 2007 s'annonce très chargé. Aussi bien sur les plans politique, économique que social, le nouveau gouvernement, dont la composante sera connue incessamment, aura du pain sur la planche. D'abord, l'organisation du référendum sur la révision de la Constitution, dont la tenue interviendrait avant les élections législatives. Et vu que le chef du gouvernement avait, lors de son dernier passage au forum de la Chaîne II, émis le souhait que les prochaines élections législatives et locales se tiennent le même jour, à savoir courant avril, «par souci d'économie» ont pourrait supposer, si cette proposition venait à être acceptée par le chef de l'Etat, que le référendum se tiendrait à ce moment-là, au courant du premier semestre de cette année. Un rendez-vous capital, différemment appréhendé par la classe politique, notamment l'Alliance présidentielle. Un dossier qui, d'ailleurs, constitue l'un des points de divergence entre les trois partenaires (FLN, RND et MSP). A noter que la dernière performance du FLN, qui en raflant la majorité des sièges au Conseil de la nation, a réalisé le grand chelem, permettra à cette formation de peser de tout son poids dans les principaux départements de souveraineté. D'autant plus que depuis les dernières élections législatives et locales, le parti du Front de libération nationale avait, à maintes fois, exigé plus de portefeuilles ministériels, à la hauteur de son poids dans les assemblées élues. Par ailleurs, une nouvelle configuration de l'Exécutif s'annonce et avec elle de nouvelles missions, ayant trait aux dossiers prioritaires dont le parachèvement du processus des privatisations, de la réforme bancaire, du découpage administratif et de l'adoption des nouveaux codes communal et de wilaya. En somme, apprend-on de sources concordantes, la nouvelle équipe gouvernementale remaniée, serait très réduite pour assurer une meilleure efficacité de son action. C'est aussi, une manière pour éviter un chevauchement de prérogatives entre certains départements et des ministères délégués, qui, en réalité, devraient être de simples directions centrales des départements auxquels ils sont rattachés. Par ailleurs, sur le plan social, la nouvelle équipe gouvernementale s'attellera à mettre au point les statuts particuliers de différents secteurs, comme celui de l'éducation. Une importante étape dont dépendra la nouvelle grille des salaires, qui serait connue au deuxième semestre de l'année en cours. Il convient de rappeler que sur le plan social, plusieurs secteurs étaient montés au créneau avant la fête de l'Aid El Adha, à l'image des gérants libres des stations-service, les vétérinaires, les enseignants du secondaire, les pharmaciens d'officine, les officiers de la marine marchande...et les professeurs d'université.