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«Devant le peuple, nul n'est indispensable»
ELY OULD MOHAMED VALL À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 25 - 03 - 2007

Le tombeur de l'ancien président Maâouiya Ould Sid Ahmed Taya, le colonel Ely Ould Mohammed Vall, président du Comité militaire pour la Démocratie et la Justice (Cmjd) vient de donner à la Mauritanie sa chance en organisant des élections loyales et crédibles. Notre envoyé spécial, Fodil Boumala l'a rencontré à Nouakchott.
«Les secrets du destin sont insondables et l'Homme ne peut revendiquer un droit à sa condition que s'il prouve son aptitude à l'exercer. C'est là, je le sais, où réside l'énigme de l'histoire».
Travailler à titre de chercheur sur la Mauritanie est simple et alambiqué en même temps. Simple, car la société mauritanienne est ouverte, accueillante et surtout tolérante. Mais dans ses multiples réalités, elle dissimule une ultra-complexité du fait de ses stratifications sociales, culturelles et ethniques. C'est une somme de plaques en perpétuel mouvement mais apparemment immuables telle une montagne haute et profonde. Ce pays, si ancien dans son histoire, reste encore vierge et mal exploré, quoiqu'il recèle d'incommensurables richesses humaines et naturelles. Colonisée puis fragilisée par un mauvais départ et une non-gouvernance aussi bien politique qu'économique, à l'instar de la majorité des pays arabes et africains, la Mauritanie de ce troisième millénaire, consciente des périls qui pèsent lourdement sur son devenir, s'efforce de retrouver le temps perdu et de s'inscrire sérieusement dans une logique irréversible de changement. Un changement que d'aucuns qualifient déjà d' «expérience à étudier» ou de «phénomène nouveau» sur le territoire d'un continent «noirci» et étranglé par les pratiques de ses régimes politiques d'un côté et les incursions de forces hégémoniques, néocoloniales et de partage, de l'autre côté. La Mauritanie, faut-il le rappeler, a vécu depuis son indépendance en 1960 une kyrielle de tentatives, de coups et de contre-coups d'Etat. Le dernier en date est celui conduit avec douceur, intelligence et popularité par le colonel Ely Ould Mohammed Vall, l'ancien patron de la police et de la sécurité (DGSN) depuis une vingtaine d'années. Il était par ailleurs et compte tenu de la nature et du rôle de la sûreté nationale, la colonne vertébrale de l'ancien régime de l'autre colonel Mouaouiyya Sid-Ahmed Ould Taya, arrivé à la tête du pouvoir lui aussi par la force des armes en 1984 pour succéder à Khouna Ould Haidalla. C'est en fait une culture de coups d'Etat permanents conjuguée aux enjeux souterrains d'une architecture socio-anthropologique et ethno-politique. Tribalisme, régionalisme, militarisme, confrérisme et esprit de corps ethnique, outre les privilèges du pouvoir central et des groupes de pressions locaux et régionaux sont les paradigmes fondateurs et fondamentaux de la scène nationale et de l'imaginaire collectif mauritanien. Comparaison oblige, ce socle constitutif est le répertoire commun à toute la sociologie et l'histoire de toute la sphère maghrébo-africaine. Maintenant, qu'est-ce qui caractérise cette expérience dite «originale» et «unique», dans une géographie politique et culturelle marquée globalement par l'absence quasi totale des libertés fondamentales et de la participation effective des peuples dans le pouvoir de décision? L'autre question qui reste plus au moins énigmatique est celle d'une junte militaire qui décide de s'emparer du pouvoir dans l'intention, dès le lendemain de son action, de le rendre au peuple à travers ses élus civils?! Est-ce une anticipation, une action préventive, un subterfuge pour se tirer d'une implosion généralisée ou tout simplement une conviction mûrie et travaillée? Une armée peut-elle être démocratique ou du moins agir par les moyens de guerre pour instaurer un Etat de droit, une légalité constitutionnelle et une légitimité du pouvoir par les urnes? Dans le cas mauritanien, j'observe la gestion et l'évolution de sa transition depuis un certain mercredi 03 août 2005, lorsque les agences internationales nous ont rapporté la prise du palais présidentiel et des sites stratégiques du pays, tels la radiotélévision et l'aéroport, par un Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie (CMJD).
Du fait divers...à l'événement
Tout au début, je le reconnais, l'information en soi m'était banale, voire naturelle dans un pays à traditions putschistes. Mais, dès la diffusion du premier communiqué de la nouvelle caste dirigeante, l'angle d'analyse changea de paramètres et l'information passa de son niveau «fait divers» à celui d'«événement».
Dans son communiqué rendu public le jour même, le CMJD a déclaré que: «Les forces armées et de sécurité ont unanimement décidé de mettre fin aux pratiques totalitaires du régime déchu»..«...Pratiques (qui) ont engendré une dérive dangereuse pour l'avenir du pays». Il assure et rassure que: «Ce Conseil s'engage devant le peuple mauritanien, à créer les conditions favorables d'un jeu démocratique ouvert et transparent sur lequel la société civile et les acteurs politiques auront à se prononcer librement»...pour ajouter que: «Les forces armées et de sécurité n'entendent pas exercer le pouvoir au-delà d'une période de deux ans, jugée indispensable pour la préparation et la mise en place de véritables institutions démocratiques». Le communiqué conclut que: «Le Conseil militaire pour la Justice et la Démocratie s'engage à respecter tous les traités et conventions internationaux ratifiés par la Mauritanie».
A ce jour et à la veille du deuxième tour de l'élection présidentielle (aujourd'hui), le Conseil Militaire a rigoureusement respecté ses engagements aussi bien sur le plan moral que sur le plan technique.
Et l'on peut dire aujourd'hui, que la transition dont la durée a été écourtée de cinq mois, est la plus cursive depuis le dernier quart du XXe siècle. Gestion des affaires publiques, conférence de concertation nationale, référendum constitutionnel, élections communales, législatives, sénatoriales et présidentielles sont au demeurant un bilan comptable très positif entre les mains de Ould Mohamed Vall et de ses acolytes.
Il m'était alors propice d'entamer une réflexion sur la Mauritanie complétant mes chantiers déjà entrepris sur d'autres expériences de transitions démocratiques réussies- (Portugal, Espagne, Chili, Turquie, Pologne, etc.). Cependant, et pour des raisons purement culturelles et subjectives, le cas d'étude «Mauritanie» constituait, pour moi, un champ plus fertile et surtout plus «proche».
Car il résume à lui seul l'ensemble des interpellations épistémologiques, mentales, sociologiques et politiques qui nous sont posées depuis les indépendances nationales. Celles du pouvoir et des régimes, de la tradition et de la modernité, des élites militaires et civiles, de la religion et de l'identité et enfin de la démocratie et des valeurs universelles.
Problématiques cruciales posées, au-delà de la Mauritanie, à l'intégralité des quatre cercles qui circonscrivent ce pays: le Maghreb, l'Afrique et le monde arabo-musulman.
Et c'est justement là où réside l'importance d'un travail approfondi et soutenu par une démarche empirique faisant appel aux outils d'approche de l'histoire des mentalités et des psychologies, de l'organisation sociale, de la culture et praxis religieuses et enfin de la sociologie des élites notamment militaires.
C'est dans cette atmosphère de curiosité, d'engouement, de fouille archéologique à la Foucault et surtout d'apprentissage que ma quête a commencé.
Dans tout travail de recherche, il y a des clés. Et dans ce cas précis, les key words ne pouvaient être autres que des Hommes, des révélations, des témoins.
En fait, je voulais, coûte que coûte, éviter les préalables et les thèses définitives des chercheurs à distance ou des théories généralisantes et a-historiques. Mon seul avantage demeure celui de la nouveauté du sujet et de la surprise en termes de temps et de l'espace à étudier.
Ce qui me contraint à admettre que l'essentiel reste à découvrir. De ces hommes-témoins ou acteurs directs, j'ai eu le privilège d'en approcher un véritable panel dans les deux sens du terme en sciences sociales; des groupes de personnes interrogés à intervalles réguliers ou des élites militaires, intellectuelles, politiques (candidats à la présidentielle entre autres) ou diplomatiques sachant lire et décrypter la dynamique et les résistances de la société mauritanienne.
La Mauritanie est devenue alors plus qu'intéressante aux yeux des observateurs et de toutes les chancelleries occidentales. Par contre, du côté des régimes fermés, régressifs ou ayant échoué leur transition, le silence est nettement entendu.
Un jour avant l'ouverture des bureaux de vote, Mohamed Baba Ould Achfagha, directeur du bureau nouakchottois de la chaîne satellitaire quatariote Al Jazeera, m'invita à un entretien exclusif en direct sur les systèmes de transition démocratiques et les forces armées dans les pays du tiers-monde. Par souci de neutralité et de non-ingérence dans le processus électoral mauritanien, a préféré donner la parole à un étranger sans affinités politiques avec aucun des dix-neuf candidats.
Dès la fin du passage télévisuel, les réactions ne tardèrent pas. Je fus invité, avec la complicité d'un ami et brillant diplomate, par une figure que l'on pourrait qualifier sans exagération aucune de «Think Tank».
Un homme exceptionnel aux qualités diverses et dont l'un des fils est chercheur et écrivain de talent à la prestigieuse Harvard University. Le mérite lui revient pour ce qui est de ma rencontre avec le colonel Vall.
Une rencontre programmée pour le mercredi 14 mars à 20h00 avec M.le président de la République autour d'un dîner à trois. Mais le rendez-vous a été ramené à la matinée puisque mon retour à Alger était prévu pour le soir même.
Une transition réussie
Arrivé au palais présidentiel, l'accueil fut très chaleureux aussi bien au niveau du chef du protocole (énarque et ancien stagiaire au ministère algérien des Affaires étrangères) qu'au niveau du bureau de M.le directeur de cabinet, un autre ancien de la faculté de droit de l'Université d'Alger et de la cité universitaire Bouraoui d'El Harrach.
Dans le bureau de ce dernier, une rencontre inopinée avec M.le chef du gouvernement, Sidi Mohamed Ould Boubacar, présent avec son staff pour un conseil des ministres reporté à 14h00, nous a permis d'aborder brièvement une série de questions relatives à la Mauritanie et à son environnement immédiat.
Le président me reçut vers 11h 25 et le tête-à-tête dura pas moins d'une bonne heure remplie de convivialité, de culture et d'analyse politique et géostratégique. Pour un militaire et ancien patron de la Sûreté nationale, sa discrétion et sa modestie frôlaient la timidité. Une apparence cachée sous une paire de lunettes transparente et une moustache bien étoffée.
Des propos mesurés et solidement défendus par un argumentaire serein et rationnel. L'homme n'est pas ce que nous pensons des militaires. Féru de lecture des grands auteurs et hommes politiques, nous parlâmes d'Antoine Saint-Exupéry, de Nietzsche, d'Ibn Khaldoun, de De Gaulle, des grecques antiques comme des sages de Mauritanie.
Du coup d'Etat, il préfère parler de «changement» ou de «révolution tranquille» par les Mauritaniens et pour eux. Pour lui, «de la démocratie naissent les dictatures et des dictatures naissent les grandes démocraties».
L'Italie, la Grèce, l'Espagne, l'Allemagne, le Chili et même la France d'un certain général de Gaulle, l'homme-salut et fondateur de la Vème République, sont des exemples éloquents illustrant la nature des humains et des régimes politiques. De Gaulle n'était pas, pour le colonel Vall, «plus important que le maréchal Pétain» à la seule et grande différence que «le premier incarne l'histoire et le second l'opportunité de l'avenir». «Le moment historique» synthétise politiquement bien à ses yeux cette «dynamique irréversible» depuis le 03 août 2005. Pour lui, «toute action improvisée et prématurée risque de n'être qu'une aventure et que toute action paresseuse et lente risque d'être dépassée».
Il est clair dans son raisonnement. Il vous dira simplement voici les raisons qui ont poussé le CMJD à opérer le «putsch», voici ses objectifs à court terme ainsi que sa stratégie adoptée par l'ensemble des partenaires sociaux et politiques en matière de transition démocratique. «Nous ne sommes pas au pouvoir pour reproduire les mêmes schémas classiques...nous sommes là pour basculer la Mauritanie dans la démocratie et la modernité». Et il continue: «A t-on le choix que d'être de notre siècle. Celui des libertés, des droits de l'homme et de la justice.» «L'ère du pouvoir personnel est révolue et celui de la démocratie participative est arrivé» pour conclure à ce sujet que «les peuples n'ont plus besoin de tuteur ou de monarque absolu que ce soit au nom de Dieu ou au nom de la force mais plutôt d'alternance et de vrais choix». «Je suis, certes, un militaire mais républicain et démocrate au service de mon pays. J'apprends et je travaille avec mon peuple à fonder un Etat moderne, pluriel et démocratique», martela-t-il avec conviction et espoir. A une question sur le devenir du CMJD et de son chef, il n'hésita pas à dire que «devant le peuple, nul n'est indispensable. Nous sommes tous à son service. D'ailleurs, nous sommes tous régis par un texte fondateur qui s'appelle la Constitution». Et dans la Constitution, il est clairement stipulé que «le conseil militaire cessera d'exister avec la mise en place des institutions» et il ajoute «dès que le nouveau président civil est officiellement investi, tous les organes de la transition prennent fin». «Le gouvernement et le Conseil seront dissous et tout le monde choisira librement son chemin.» A son propos, il me rétorqua avec aisance: «Je prendrai ma retraite et je m'occuperai de ma famille». Reviendra-t-il sur la scène politique mauritanienne, avec un nouveau parti ou à titre d'indépendant? Le président Vall nous le dira éventuellement, le jour où il reprendra sa vie de simple citoyen. Concernant l'Islam, religion unique des Mauritaniens, il réfute toute contradiction entre la démocratie et ses préceptes. Par contre, précisera-t-il, «elle ne peut être qu'en opposition avec l'islamisme ou tout parti religieux». «D'ailleurs, aucun parti islamiste ne sera reconnu et la Constitution est intransigeante sur cette question.» L'islamisme, de son point de vue, «ne croit en la démocratie que comme un moyen pour asseoir l'inconnu et le dérapage tout comme les sociétés secrètes et les partis idéologiquement dogmatiques». La Mauritanie est un «pays fragile mais qui a besoin de réussir deux grandes ruptures: l'une politique à travers l'émergence d'élites politiques et de programmes alternatifs à travers un processus électoral transparent et régulier, et l'autre culturelle au sein du peuple mauritanien qui doit accepter sa mutation de la tribu, de l'ethnie et de la région à celle de la loi et de l'Etat». «L'armée a entamé la première et réussi jusque-là l'installation des institutions démocratiques, le reste est du ressort du nouveau président élu, de l'intelligentsia et de la société civile.» «La consécration des libertés médiatiques et l'ouverture du champ audiovisuel constituent un moyen et une garantie de cette double transition.» Concernant la politique étrangère, le «pragmatisme» dans le cadre des constances est la règle à suivre et à respecter. Y compris dans «nos relations avec Israël», affirma-t-il.
D'autres sujets ont été franchement débattus: la culture du consensus, de la différence et de la tolérance, le management politique de la post-transition, l'éventuel gouvernement d'union nationale et le rôle intra-Constitution de l'armée dans la défense du territoire et la sécurité intérieure aussi bien des biens et des personnes que des institutions mises en place et du processus de la démocratisation lui-même. L'écriture et le témoignage ont été le couronnement de cette «rencontre» entre le militaire et le civil.
Nous nous sommes entendus sur l'idée d'une étroite collaboration pour la publication d'un livre sur lequel je travaille et dont la thématique n'est autre que: «Les Colonels de Nouakchott et la transition démocratique».


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