Il a rendu un vibrant hommage aux patriotes et aux différents corps de sécurité. Le parti du Rassemblement national démocratique (RND) est le parti le mieux placé, en ce moment, pour parler aux Algériens sur les questions d'actualité en faisant l'éloge de son mouvement pour avoir été leader dans la lutte contre le terrorisme, le retour de la paix, de la concorde et la réconciliation nationale qui ont permis, aujourd'hui, à l'Algérie de redresser sa tête et de retrouver le chemin de la gloire et de la prospérité. C'est, en substance, le message qu'a voulu laisser derrière lui M.Ouyahia à Blida et à Médéa, deux wilayas touchées de plein fouet par la tragédie nationale et qui, aujourd'hui, tournent la page pour une vie digne et paisible et qui essaient de rattraper le long retard en matière de développement économique et social. Dans son allocution, M.Ouyahia n'a oublié personne. Il a commencé par les familles des terroristes qui sont nombreuses dans ces vastes régions, qui, par leur patience et leur dignité, ont appuyé l'appel du président pour la clémence et la réconciliation. «Nous faisons en sorte qu'elles soient des nationaux comme tout Algérien, ni plus ni moins», a-t-il dit. De l'autre côté, il a rendu un vibrant hommage aux patriotes et aux différents corps de sécurité qui ont vaincu le terrorisme par leur sacrifice et leur devoir. Pour la catégorie des jeunes, notamment ceux en quête d'emploi et de réinsertion, le président du RND a été prolixe à leur égard en promettant d'apporter des mesures très incitatives pour l'emploi des jeunes et l'accès aux crédits bancaires dans le cadre du soutien à l'emploi des jeunes. C'est aussi le même langage à l'endroit des investisseurs, tant dans l'industrie que dans l'agroalimentaire qui constituent la pierre angulaire du développement local. «L'Algérie, aujourd'hui, n'a pas besoin de capitaux étrangers car l'argent existe en abondance, mais du savoir-faire qu'il s'agit surtout», a-t-il dit. Il a ainsi insisté sur la nécessité d'éradiquer le fléau du chômage et de débarrasser notre économie de sa dépendance aux hydrocarbures. Dans ce sens, et dans le but de développer notre économie en créant davantage d'emplois, l'orateur a insisté sur le rôle que doivent jouer les banques publiques. «L'Etat doit imposer aux banques publiques l'obligation de suivre sa politique et de contribuer au développement du pays en association avec les dispositifs de l'emploi, comme l'Ansej», dira-t-il. Il ajoute: «Je me demande, lorsque quelqu'un se présente avec une Mercedes et un portable de luxe, trouve toutes les facilités en lui accordant des crédits sans aucune garantie alors qu'un jeune investisseur voit son dossier rejeté. On est dans 1'économie libre et on ne peut pas rejeter un dossier sous prétexte de saturation d'une quelconque activité. Hassi Messaoud et Hassi R'mel appartiennent à tous les Algériens». Dans un point de presse, M.Ouyahia a déclaré que l'Algérie a besoin surtout du savoir-faire étranger et non de son capital. Questionné sur le bilan de la première semaine de la campagne électorale et les objectifs fixés de deuxième place, il dira que les choses se passent bien. Enfin, sur d'éventuelles pratiques de fraude, le leader du RND affirme que «nous restons confiants dans le dispositif de surveillance pour assurer le bon déroulement et la transparence au niveau des 44.000 bureaux de vote».