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Les partis appréhendent les grandes villes
ELECTIONS LEGISLATIVES APRÈS UNE SEMAINE DE CAMPAGNE ELECTORALE
Publié dans L'Expression le 03 - 05 - 2007

Chaque parti y va de sa propre analyse et de son point de vue mais la tendance qui se dégage des différents discours fait ressortir cette hantise des grandes cités.
La campagne électorale a bouclé, hier, sa première semaine. Dans le calme plat. C'est du moins l'image qui se dégage des grandes villes telles que Alger, Oran, Constantine, Annaba... Les citoyens des grandes cités donnent l'impression de ne pas trop s'attacher au rendez-vous du 17 mai. Les panneaux d'affichage, aménagés par les APC à l'occasion de cette campagne électorale, restent parfois vides ou timidement bariolés par des portraits déchirés ou décollés. Les partis donnent l'impression de ne pas investir dans ce moyen de communication. Seules la radio et l'Entv sont envahies par les candidats appelés à convaincre les électeurs à coups de promesses et de belles phrases. La parabole est devenue le refuge de bon nombre de citoyens dont les voix sont convoitées. Chassées. Si ce constat est partagé par l'état-major du FLN qui voit, dans la situation actuelle, une logique de campagne, les autres, à l'instar du FFS, considèrent le comportement de la population des grandes villes comme une sanction annonciatrice d'une désertion massive des urnes. Karim Tabbou, le nouveau premier secrétaire du parti, qui a appelé au boycott des élections législatives, considère «qu'il n' y a pas de campagne électorale, particulièrement dans l'Algérois où des partis politiques ont annulé des meetings faute de citoyens.» Il nous fera savoir que «l'administration a refusé d'octroyer des autorisations pour l'organisation, par son parti, de rencontres avec les citoyens au motif que ces mêmes salles sont réquisitionnées pour la campagne électorale des partis engagés dans la course électorale» et relève ce paradoxe qui fait que «la population n'arrive pas à écouter le discours du FFS faute de salle alors que des partis politiques annulent leurs activités prévues dans les salles faute de citoyens». Tabbou se pose les questions suivantes: «Pourquoi a-t-on peur du discours du FFS? Et pourquoi veut-on éviter le discours contradictoire?» Il annonce qu'une forte délégation du parti fera une tournée dans certaines villes, du Sud, dont Ghardaïa et Laghouat, pour rencontrer la population, quitte à le faire dans les lieux publics, dans les gares routières, les marchés et les cafés car, note-t-il, le FFS ne pratique pas la politique dans les salons.
Pour illustrer ses propos, Tabbou nous cite l'exemple de la localité de Ouaguenoune, à Tizi Ouzou, où le FFS a organisé une rencontre avec les citoyens alors que les autres partis avaient annulé toutes les activités prévues. Amar Frékha, membre de la direction du FLN en charge de la commission de communication, reconnaît que les grandes villes sont toujours hésitantes «celle d'Alger plus particulièrement a pour habitude de ne pas s'enthousiasmer durant l'entame de la campagne mais se réveille lors des derniers jours» et de signaler que son parti a mis au point une stratégie pour animer la capitale, qui débutera à partir de ce week-end. «Il faut bien, dit-il, qu'un parti donne le ton dans la capitale et je pense que le FLN est bien placé pour le faire» avant de noter que «la direction du parti n'est pas inquiète puisque la stratégie adoptée consiste d'abord à mobiliser les citoyens à voter puis les inciter à le faire pour le FLN». C'est dire qu'aux yeux de notre interlocuteur tout se passe comme prévu: «Nous avons prévu comme première étape de nous occuper des petites villes de la banlieue d'Alger avant d'investir le centre d'Alger car il ne s'agit pas de la même démarche à entreprendre en matière de communication» et de nous annoncer que «les techniques du FLN sont diversifiées pour mener campagne à Alger où des cortèges se préparent à sillonner les grandes artères et où des kheïmates seront installées dans différents quartiers populaires pour créer une ambiance de fête». Le PT, de son côté, se déclare pleinement satisfait du travail accompli jusque-là par la secrétaire générale du parti. M.Tazibt, membre de la direction nationale, note que «les sorties de Louisa Hanoune sont suivies par des milliers de citoyens à travers différents coins du pays. Ils viennent écouter le discours du PT auquel ils s'identifient car ils sont blasés par les promesses de circonstance et sans lendemain». Durant cette première semaine de campagne, le PT a fait un constat amer: «Il se dégage de nos rencontres d'avec les citoyens que nous traversons une crise immense. Une crise de confiance entre les gouvernants et les gouvernés. C'est une véritable impasse car les discours creux de la classe politique ont fait des ravages au sein des masses populaires. Les citoyens ont mis leur confiance dans notre parti pour dégager des solutions concrètes en matière de logement, de sécurité sociale, de travail, de services publics». Pour ce qui est des grandes villes, M.Tazibt reconnaît la difficulté de la tâche: «Elles sont difficiles à convaincre mais nos militants activent de façon à restaurer la confiance avec les citoyens grâce à un travail de proximité; c'est vrai, explique-t-il, que les gens nous encouragent à aller de l'avant et nous pensons, qu'au fur et à mesure de l'avancée de la campagne électorale, l'intérêt sera croissant pour les joutes électorales», tout en notant qu' «il y a des partis qui mobilisent et d'autres pas». Enfin, un autre discours est tenu par M.Benkhallaf d'El Islah, version Djaballah, qui parle de lutte acharnée menée par les militants de son parti contre ce qu'il appelle «les listes Taïwan» de leurs adversaires, frères ennemis, «dirigés par M.Boulahia qui, rappelle-t-il, est exclu du parti et qui a accaparé le parti avec la bénédiction de l'administration». Le groupe de Djaballah mène campagne pour aller voter, mais pas pour les listes des adversaires d'El Islah, avant de noter «qu'il n'y a pratiquement pas de campagne électorale proprement dite puisque les débats sont menés sans l'opposition qui est représentée par son parti et le FFS». L'homme resté fidèle à son compagnon de lutte, Djaballah, pense que «les décideurs du pays ont voulu que les élections soient menées par les partis de l'Alliance et les autres qui se sont rapprochés de leur ligne politique, ce qui enlève toute crédibilité à ces élections».


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