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Mezrag soutient le FLN et les islamistes
ELECTIONS LEGISLATIVES MALGRE SON EXCLUSION
Publié dans L'Expression le 16 - 05 - 2007

Il dit vouloir apporter son soutien aux candidats les plus intègres, qu'ils soient dans le FLN, la mouvance islamiste ou dans les autres partis.
Malgré qu'il soit interdit de participation aux élections législatives du 17 mai, Madani Mezrag dit non à l'abstention et au boycott, appelant ses militants à aller faire leur choix pour un changement, «aussi minime soit-il». Dans un communiqué de presse rédigé et diffusé en date du 15 mai, l'ancien chef l'Armée islamique du salut (AIS, branche armée du Fis-dissous) a dit que «bien que ces élections soient dès le départ entachées d'irrégularités, il faut néanmoins aller vers les urnes, car on sait que l'abstention est inutile et sans aucune efficacité».
Madani Mezrag dit être toutefois écoeuré par l'absence d'ouverture politique et des programmes clairs qui permettraient le choix. «Tout le monde dit soutenir le président et personne ne présente quelque chose de vérifiable et de concret. Même la réconciliation nationale a été dévié de sa voie». Avec une pointe d'ironie, il ajoute que «tout le monde critique brutalement la Charte pour la paix et la réconciliation nationale en privé, mais l'encense dans les meetings». Il dit aussi avec amertume qu'il était disposé à se taire aussi longtemps que les choses seraient maintenues en l'état, mais que les impératifs du moment font qu'il devait rompre ce silence pour apporter son soutien «aux hommes propres et aux candidats les plus représentatifs et les plus intègres qu'ils soient dans le FLN, la mouvance islamiste ou les autres partis».
Dans un communiqué diffusé en début avril, Mezrag déclarait se retirer de la course aux élections législatives. Enumérant une série d'entraves faites à son choix initial de se porter candidat à l'APN, Mezrag dresse un bilan très négatif de la situation politique actuelle et dit que cette position est le résultat d'«obstacles mis sur le chemin d'une participation saine et active à la vie politique».
Malgré cela, Mezrag dit qu'il compte commencer à organiser ses hommes en structure politique implantée partout dans le pays et suffisamment outillée pour participer aux joutes électorales à venir. Pour ce faire, il dit qu'il compte commencer à organiser un congrès constitutif national de l'AIS, avec le soutien de la base historique et sociale de l'organisation.
Madani Mezrag avait émis le voeu récemment, avec ses principaux collaborateurs, notamment Ahmed Benaïcha et Mustapha Kertali, l'ancien émir de l'AIS, de se présenter aux élections. Il a longuement posé le problème de sa participation aux législatives, la considérant sous toutes ses coutures, pour enfin trouver le bon angle de tir: la participation aux élections dans un emballage politique, le parti Al Wifaq, en l'occurrence, qui serait au-dessus de tout soupçon et de toute interdiction de la part des autorités. Al Wifaq est un parti agréé, qui travaille dans la légalité et les lois de la République, et auquel le ministère de l'Intérieur ne peut rien reprocher. Son président, Boukhezna, a donné son accord pour constituer l'emballage politique à Madani Mezrag, mais le stratagème, simple et efficace à la fois, a certainement buté sur une volte-face du parti «hébergeur» sous la pression de ses membres les plus hostiles à pareil stratagème. Mezrag a bien mesuré auparavant la portée et les enjeux de pareille décision et semblait prêt à jouer le jeu jusqu'au bout: «L'AIS (Armée islamique du salut, branche armée du FIS dissous, Ndlr) a bénéficié de mesures spéciales de la part du président de la République lui-même, et qui gardent intacts et entiers nos droits civiques et donc politiques.»
Le chef historique de l'AIS, aussitôt cet obstacle dépassé au plan de l'interprétation, précise: «Si le ministère de l'Intérieur s'oppose à certains noms ou à la candidature de certains hommes, nous sommes prêts à discuter, à assumer et à acquiescer, et s'il s'oppose à toutes les candidatures, qu'il nous le notifie et en donne les arguments, et à ce moment, les choses seront claires, et chacun saura à quoi s'en tenir.»
Finalement, Madani Mezrag a compris que les limites du «politiquement correct» actuel ne permettent pas d'aller plus loin que de mesure..


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