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Les Palestiniens à la croisée des chemins
PROCHE-ORIENT
Publié dans L'Expression le 11 - 03 - 2002

C'est la question qui ne peut plus être éludée face à la criminelle détermination de Sharon à poursuivre son oeuvre macabre contre les Palestiniens.
En effet, à qui faut-il en appeler devant le silence coupable des instances internationales, alors que l'armée israélienne met à contribution un arsenal de guerre sophistiqué pour mater un peuple dont le seul tort est d'exiger de vivre libre? Que fait Kofi Annan, garant, en tant que secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, du droit des peuples colonisés, ainsi que recommandé par la Charte de l'ONU? Que fait George W. Bush, président de la seule puissance mondiale qui s'est autoproclamée gendarme du monde, défenseur des peuples opprimés? Que fait l'Union européenne qui, malgré ses moyens et son envergure diplomatique, se suffit de déplorer des actes criminels qui, commis par un autre Etat qu'Israël, l'aurait fait réagir autrement? Que font, enfin, les Arabes toujours en retard d'une décision et dans l'attente de savoir d'où souffle le vent ? A qui va-t-on faire croire que ceux qui ont mis fin à l'occupation du Koweït par l'Irak, qui ont ramené à la raison Slobodan Milosevic, dans l'affaire du Kosovo, se trouveraient impuissants à faire rendre raison au criminel de guerre Ariel Sharon?
Sans doute pas, aussi n'est-on pas loin de considérer cette inaction, sinon indifférence, face au massacre quotidien d'un peuple désarmé, comme une non-assistance à peuple en danger de mort, aggravée par une complicité, par défaut, avec le criminel Ariel Sharon. Ce même Sharon qui déclarait lundi dernier, avant la journée sanglante (42 Palestiniens assassinés) du vendredi 8 mars, que les Palestiniens «devaient encore subir beaucoup de pertes» sans que la communauté internationale réagisse et condamne, comme il se devait, ces propos haineux et racistes qui montrent combien le bourreau de Sabra et Chatila fait cas de l'opinion internationale.
S'ils l'avaient voulu, les Etats-Unis, principal protecteur et mentor d'Israël, et accessoirement parrains du processus de paix, auraient pu contribuer efficacement, à stabiliser la situation dans la région en replaçant le contentieux dans le contexte qui est le sien comme formalisé par les différentes résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
Cette même ONU qui, en dépit de sa faiblesse et de son peu de poids politique, pouvait, à tout le moins, imposer l'envoi d'une force internationale, pour séparer des belligérants qui, décidément, n'ont plus la capacité de raison garder.
Sur un autre plan, il n'appartenait pas à Israël, partie belligérante dans le conflit du Proche-Orient, de s'opposer à l'envoi de la force d'interposition proposée par le Conseil de sécurité et bloquée, en mars de l'année dernière, par le veto des Etats-Unis. A contrario, et à l'encontre de tous les conflits qui se déroulent dans le monde où la communauté internationale impose la séparation des combattants, il n'en est rien pour ce qui est des territoires palestiniens occupés, où l'oppresseur - qui massacre la population palestinienne à huis clos -, décide, en toute souveraineté, du sort qu'il compte réserver à tout un peuple coupable de réclamer son droit.
Cela fait tout de même plus de dix-huit mois que les Palestiniens subissent, dans la presque totale indifférence internationale, une élimination physique en règle.
N'est-ce pas Sharon qui décréta l'assassinat ciblé des dirigeants palestiniens, sans que cela soulève l'horreur des innombrables ONG en charge des droits de l'Homme et de la personne humaine? Ou bien faut-il penser qu'Israël est un Etat au-dessus des lois communes aux autres nations du monde, sommées, elles, de se conformer à ces mêmes lois? N'est-ce pas Washington qui envisage une attaque massive contre l'Irak pour l'obliger à laisser revenir les inspecteurs en désarmement de l'ONU?
Que l'on ne nous dise surtout pas que le problème n'est pas de même nature. Plus, il est à l'évidence édifiant. Car, ce qui est permis à Israël, l'entretien d'un armement de destruction massive, sans aucun contrôle des autorités énergétiques internationales concernées, ne l'est pas pour les autres pays, notamment les Etats arabes et singulièrement l'Irak.
C'est un exemple parmi des milliers d'autres qui illustrent, le deux poids deux mesures induit par le rapport de force prévalant.
Le dossier palestinien est, en fait, dans l'impasse depuis des années par le refus d'Israël d'appliquer les résolutions de l'ONU y afférentes, particulièrement les résolutions 242, 245, 338 qui toutes réclament le retrait d'Israël des territoires palestiniens occupés en 1967, de même que le refus de Tel-Aviv de mettre en oeuvre le principe du processus de paix fondé sur l'échange de la terre contre la paix. De tout cela il apparaît bien,que les Nations unies disposent des arguments juridiques et politiques pour imposer à l'Etat hébreu de se conformer aux lois et au droit internationaux, tels que prévus par la Charte de l'ONU, dont Israël est l'un des Etats membres. Aussi bien c'est la volonté qui manque le plus, car, répétons-le, les textes pour mettre un terme définitif au conflit du Proche-Orient existent.
Il suffit qu'il y ait une volonté internationale susceptible d'y faire se conformer l'Etat hébreu.


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