Le président de la République a eu droit, hier, à un véritable bain de foule en plein centre de Sétif, à l'endroit mythique et symbolique, de Aïn Al Faouara. Des centaines de jeunes encore sous l'euphorie du succès retentissant de l'Entente en Coupe arabe l'ont accueilli avec des banderoles noires et blanches, aux couleurs de l'ESS. Auparavant, le chef de l'Etat s'est rendu dans la localité de Makouda relevant de la daïra de Aïn Arnat, où il a inauguré un réseau de distribution de gaz, un projet qui a nécessité une enveloppe de 96 millions de dinars et dont bénéficieront 1000 foyers. M.Bouteflika a appelé à «une contribution des citoyens au financement de ces opérations de mise en gaz», car a-t-il précisé «l'Etat, seul, ne peut pas tout faire et une participation de la population (10.000DA sur 3 ans) est nécessaire». A El Ounicia, une localité située dans le nord de la wilaya de Sétif et qui l'accueille, pour la première fois depuis l'indépendance, le président de la République a procédé à l'inauguration d'un lycée de 800 places pédagogiques. Sur place, et en évoquant le sort des élèves recalés au BEM, le chef de l'Etat a déploré, le fait que ces élèves doivent être reçus à l'examen du BEM pour pouvoir accéder au lycée. «Il s'agit, a-t-il estimé, d'une injustice à laquelle il faut parer en instituant un coefficient équitable pour le passage au cycle secondaire», avant de poursuivre: «S'il n'y a pas suffisamment de places dans les lycées, il faut le dire au peuple». Et au chef de l'Etat de poursuivre «S'il n'y a pas suffisamment de places dans les établissements secondaires, il faut le dire ouvertement au peuple». Il est à se demander si ces mesures seront prises afin de rectifier le tir?