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Les petites bourses souffrent
BOUIRA
Publié dans L'Expression le 13 - 09 - 2007

Dans le but d'amoindrir les dépenses, de nombreux pères de famille ont dû interrompre la scolarité d'un ou plusieurs de leurs enfants.
Les douloureuses répercussions de la barbarie des actes terroristes commis ces derniers temps, la cherté de la vie et les exigences financières dictées par la rentrée scolaire, d'une part, et le mois sacré du Ramadhan, d'autre part, sont autant de tracas qui pèsent lourdement sur le citoyen algérien. «Notre quotidien devient morose et pour être direct, je dirais qu'on n'a plus la tête sur les épaules. Aujourd'hui, le citoyen n'est pas du tout à l'aise, on l'a condamné à courir après plusieurs chats sans qu'il en possède les moyens. Le terrorisme, la psychose qui monte chaque jour comme les prix des produits alimentaires. En fait, rien ne réjouit et c'est malheureux dans un pays riche et fabuleux.» C'est en ces termes que Farid, enseignant de son état, résume la situation. A l'occasion, les petites bourses en particulier, ne savent plus comment affronter ce double événement. Ce qui donne plus le tournis aux parents c'est surtout les fournitures scolaires. L'achat des livres pour leurs enfants scolarisés devient un pénible fardeau. «Vous savez, les enfants sont exigeants et ne veulent absolument rien comprendre. Quand ils reviennent à la maison avec une liste de fournitures, c'est le soir même qu'il faut se rendre chez le libraire. Pour le Ramadhan, on a l'habitude et on peut se passer de viande et même de chorba s'il le faut», nous expliquera un père de famille. Au niveau des établissements scolaires, la liste des parents nécessiteux et méritant par conséquent de bénéficier de la fameuse aide des 2000DA ne dépasse pas les 300 personnes. «Franchement, cela me rend dingue cette histoire des 2000DA. A quoi peuvent servir 2000 dinars sinon à acheter une paire de chaussures ou un survêtement pour l'enfant?» s'indignera un père de famille, qui fera remarquer au cours de sa discussion qu'en termes de finances, le simple citoyen ne peut être sur plusieurs fronts à la fois et par conséquent enchaînera-t-il «comme le Ramadhan est un devoir sacré, les autorités auraient dû penser à retarder la rentrée des classes. Cette décision aurait largement contribué à alléger la situation.» En effet, les frais pour un enfant scolarisé oscillent entre 3500 et 6000DA selon l'âge et les besoins de chacun, affirment de nombreuses personnes interrogées sur la question.Dans le but d'amoindrir le coût des dépenses, de nombreux pères de famille, sinon la majorité, se rabattent sur les effets vestimentaires et les articles scolaires usagés coûtent moins cher. Certains pères n'ayant trouvé aucune solution à leur problème de finances, n'ont d'autre choix que d'interrompre la scolarité d'un ou de plusieurs de leurs enfants. Et là, ce sont généralement les filles qui paient les frais.

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