La Tunisie, sous la conduite de Ben Ali, a su se mettre au diapason de la vie moderne, dans tous les domaines: liberté de la femme, promotion des Ntic ou du développement durable. La chose qui frappe le plus le visiteur de passage en Tunisie, que ce soit à Bizerte, Sousse, Hammamet, Djerba ou Nabeul, c'est d'abord la liberté et le respect dont jouit la femme tunisienne. De jour comme de nuit, les femmes peuvent circuler en groupe ou non accompagnées, mais jamais il ne viendrait à quelqu'un l'idée de les agresser ou de leur manquer de respect. La chose est d'autant plus importante, qu'il y a vingt ans, juste avant l'accession du président Zine El Abidine Ben Ali, au palais de Carthage, la Tunisie avait failli basculer dans les griffes de l'intégrisme. La dégradation de la santé du président Bourguiba, se faisait dans une atmosphère de fin de règne dans laquelle les différents clans se crêpaient le chignon en toute bonne franquette, laissant la porte ouverte à la montée en puissance du mouvement islamiste de Ghanouchi. A l'époque, le général Ben Ali, qui avait occupé le portefeuille de l'intérieur avant d'être nommé chef du gouvernement, voyait cela d'un mauvais oeil. Son pays qui bascule comme ça dans le désordre et le retour en arrière de l'obscurantisme moyenâgeux, il ne pouvait pas supporter cela. Il fallait donc redresser la barre et pour cela, on avait besoin d'un bon timonier. Ben Ali était vraiment l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. La preuve: sa prise de pouvoir avait été bien accueillie par tous les pays voisins ainsi que par les puissances du monde. En Algérie comme en France, comme aux Etats Unis ou en Union soviétique, il n'y eut pas de dénonciation ni de condamnation, et personne n'avait crié au coup d'Etat. Du reste, la prise de pouvoir avait été précédée par un certificat médical signé par un conseil médical qui avait reconnu la sénilité du président Bourguiba. Le président Zine El Abidine Ben Ali a énormément fait pour la modernisation de son pays. C'est une évidence, et l'histoire retiendra cela à son actif. Nous avons déjà parlé de la place de choix qu'il a su rendre à la femme tunisienne, la Tunisie étant le pays du monde arabe où le statut de la femme est le plus avancé et le plus démocratique. Parce que, qu'on le veuille ou non, les sociétés archaïques sont celles où la femme est écrasée. C'est important de le souligner, car l'Islam en tant que religion, et les hadith du Prophète Mohamed aussi (Qsssl), ont toujours défendu le statut et la place de la femme au sein de la société, dans la cellule familiale, et dans le monde du travail. La femme a droit à l'instruction, au travail, à la protection sociale. L'autre volet de l'apport du président Ben Ali à la Tunisie est celui de l'enseignement et de la formation. En redonnant à l'école, à l'université et au centre de formation le lustre qui doit être le leur, le chef de l'Etat tunisien a permis au citoyen tunisien d'accéder au savoir et à la technologie, et à ce titre, la Tunisie est l'un des pays de la région où le taux d'analphabétisme est le plus faible. Et on a vu que par rapport aux nouvelles technologies des sciences et de la communication, la Tunisie a toujours été aux avant-postes. Que ce soit dans la téléphonie mobile, dans l'accès à Internet, dans l'ouverture du champ audiovisuel, la Tunisie a été pionnière dans lé région. Dans le monde de la télévision par exemple, la Tunisie était déjà connectée à Antenne 2 (devenue France 2) depuis les années 80 déjà, preuve en est qu'il y a toujours eu le souci de fournir aux citoyens tunisiens, ce qu'il y a de meilleur en la matière. Aujourd'hui, bien avant ses voisins, la Tunisie a autorisé l'ouverture de nouvelles chaînes, comme la chaîne Nesma, qui permet aux téléspectateurs tunisiens, notamment les nouvelles générations, de ne pas être sevrés en la matière. Le chef de l'Etat tunisien a compris bien avant beaucoup d'autres, l'importance de ce qu'on peut appeler le développent durable, qui consiste à assurer une croissance sans hypothéquer les ressources des générations montantes. On développe un pays tout en garantissant l'avenir des jeunes générations. Et cela bien sûr, dans l'agriculture, un domaine où la Tunisie parvient presque à l'autosuffisance, mais aussi le tourisme ou les services. Le secteur bancaire bien sûr est performant, permettant à la Tunisie de disposer des meilleurs services dans la région. Ajoutons ceci: la Tunisie n'a pas eu à subir les fourches caudines du FMI, et n'a pas à recourir au rééchelonnement de sa dette extérieure, parce que la bonne gouvernance de ce pays ont fait que malgré le peu de ressources dont il dispose, il a su gérer à bon escient ce qu'il possède. Voire le mettre en valeur pour obtenir une bonne croissance et assurer le plein-emploi à sa population. Si, dans le domaine de la politique étrangère, le président Ben Ali a su rester fidèle à la ligne qu'il s'est tracée -par exemple, c'est en Tunisie que l'OLP s'est installée au début des années 80 après avoir quitté le Liban, Yasser Arafat lui-même y avait établi son quartier général- le chef de l'Etat tunisien a eu également à mettre en place des institutions viables et fiables, respectueuses -quoi qu'en on dise- des droits de l'homme et faisant la promotion de l'homme et de la femme tunisienne. Des institutions modernes, dans tous les domaines (Parlement, banques, justice, enseignement, recherche, etc). En d'autres termes, le président Ben Ali a su insuffler à son pays un second souffle, pour lui donner une place de choix au sein du concert des nations.