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«Je suis prêt à affronter n'importe qui»
NON SATISFAIT DE LA SITUATION SOCIOECONOMIQUE, IL AFFIRME
Publié dans L'Expression le 06 - 11 - 2007

L'ex-chef de gouvernement croit aux lendemains qui chantent et ce n'est pas de la témérité économique, puisqu'il présente un solide argumentaire.
L'ex-chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, s'est déclaré prêt pour un débat contradictoire dans les médias nationaux au sujet de la situation économique et politique du pays. «Je suis prêt à affronter n'importe quel responsable dans l'Exécutif ou dans l'opposition pour débattre des sujets en rapport avec la situation économique et politique», a-t-il déclaré sans pour autant lancer de défi à quiconque. C'est ainsi que le très attaché à la «théorie» du patriotisme économique estime apporter sa contribution à même d'éclairer les décideurs et les personnes appelées à prendre des décisions en Algérie. «Nous vivons actuellement une situation économique vulnérable, volatile et dépendante», a-t-il averti. La situation est vulnérable, selon M.Benbitour, d'abord par son côté démographique puisque le nombre d'habitants passera de 32 à 45 millions d'ici à 2030. Elle est vulnérable par le fait que les décideurs algériens persistent dans des choix économiques exclusivement bâtis sur l'exportation des énergies non renouvelables, le pétrole et le gaz naturel en l'occurrence. Et enfin, parce que nous sommes un pays à pénurie absolue en ressources hydriques. La situation est volatile, car, selon l'invité de L'Expression, 98% des exportations sont des hydrocarbures et 76% de la fiscalité sont tributaires de ces exportations. Enfin, l'économie algérienne est dépendante, notamment dans le domaine agricole où 75% des calories que nous consommons sont importées (100% pour le sucre, 100% pour l'huile et 70% pour les céréales). Avec un pareil constat, il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour aboutir à une situation catastrophique. Les perspectives ne sont pas reluisantes. Que faut-il faire dans ces conditions pour inverser la tendance? Ahmed Benbitour focalise d'abord sur les institutions qu'il convient de construire et de renforcer. «Ce sont ces institutions, seulement elles, qui sont capables de protéger l'économie nationale», soutient le Pr Benbitour. En dépit d'un tableau aussi sombre, l'ex-chef de gouvernement croit aux lendemains qui chantent et ce n'est pas de la témérité économique, puisqu'il présente un solide argumentaire: trois opportunités se présentent à l'Algérie: la première est en rapport avec les nouvelles technologies: «Nous assistons à une révolution technologique qui chamboule totalement le mode de consommation des Algériens. Il faut savoir qu'aujourd'hui les 2/3 des richesses mondiales se font dans les services.» Il cite l'exemple d'«un petit pays comme le Costa Rica qui est parmi les 30 premiers pays exportateurs de high tech», la deuxième opportunité concerne la démocratisation de l'accès à l'information et aux nouvelles technologies, la troisième opportunité -la plus importante- concerne l'aisance financière: «Dans dix ans, nous aurons au moins 150 milliards de dollars de réserves de changes avec une dette presque nulle et un taux d'épargne qui dépassera les 52%. Ce qui nous permet de poursuivre l'investissement dans les infrastructures», ajoutera M.Benbitour. Depuis qu'il a quitté son poste de chef de gouvernement, M.Benbitour a multiplié les interventions, les rencontres et les conférences au sujet de l'économie nationale. Intervenant dans les colonnes de la presse et dans des forums, l'ex-sénateur est resté très regardant sur le mode de gouvernance actuel. Aussi, au plan politique, Ahmed Benbitour ne se fait pas d'illusion. Il estime qu'il ne sert à rien d'organiser des élections en l'état actuel des choses. «Nous n'avons pas besoin d'élections pour arriver au changement. Il faut plutôt aller vers la libéralisation des partis politiques, ouvrir le débat contradictoire et redonner le rôle d'éducation (au sens anglo-saxon du terme) aux médias nationaux.»

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