Les pays et organisations arabes et musulmanes ont condamné dans des termes forts l'attentat qui a coûté la vie, jeudi dernier, à l'ex-Première-ministre du Pakistan. L'assassinat de Benazir Bhutto a été qualifié d'«action criminelle» par le voisin iranien ou encore de «crime repoussant» par l'Arabie saoudite. «J'ai appris avec une tristesse et un chagrin profonds le martyre de soeur Benazir Bhutto, des mains de la traîtrise», a écrit le roi Abdallah d'Arabie saoudite dans un télégramme au président pakistanais, Pervez Musharraf. Il a condamné un «crime repoussant commis par des tueurs du Mal». L'Iran, voisin du Pakistan, a condamné «avec force l'action criminelle», et exhorté Islamabad à ne ménager «aucun effort pour identifier le groupe terroriste à l'origine (de l'attentat) et le punir». L'Irak, en proie aux violences, a déploré la perte d'«une femme politique courageuse» et appelé «le monde à s'unir» contre «le cancer du terrorisme», par la voix de son président Jalal Talabani. L'Algérie a condamné jeudi dernier «avec la dernière énergie» l'assassinat de l'ex-Première ministre pakistanaise Benazir Buttho, estimant que c'est un acte «inqualifiable» et «inacceptable» «L'Algérie condamne avec la dernière énergie les auteurs de ce nouvel attentat perpétré contre Mme Benazir Bhutto» et présente «ses sincères condoléances au peuple pakistanais endeuillé par cet acte inqualifiable», a affirmé la présidence algérienne. Le peuple algérien vient d'apprendre «avec une profonde consternation l'assassinat de Mme Benazir Bhutto qui représentait une lueur d'espoir importante pour son peuple dans le processus de consolidation démocratique au Pakistan», a ajouté la présidence dans son communiqué. «La violence où qu'elle se manifeste est inacceptable. Plus inacceptable encore est l'assassinat politique», conclut la même source.