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Qui tire les marrons du feu?
APRÈS L'ANNULATION DU DAKAR
Publié dans L'Expression le 06 - 01 - 2008

La recrudescence et l'impact des activités terroristes dans la bande sahélo-saharienne restent ouverts à toutes les lectures.
A qui profite l'annulation du Rallye-Dakar? Au vu des arguments d'annulation avancés par les organisateurs, les mouvements terroristes viennent de réussir leur «coup» sans risque et sans reproche. On a justifié cette décision par la «crainte d'attaques terroristes». Cette «protection», dont parlent les organisateurs, n'offre-t-elle pas un scoop médiatique international à la mouvance islamiste de Ben Laden? Celle-ci cherche, justement, à provoquer du bruit autour d'elle.
Les actes spectaculaires restent la devise de la nébuleuse islamiste. A travers les attentats perpétrés dans les différentes capitales, les groupes d'Oussama Ben Laden cherchent, à tout prix, à occuper la «une» de la presse internationale. Pari réussi.
Ce week-end, la quasi-totalité de ces médias ont consacré de longs reportages à «l'événement». De l'avis de beaucoup de rédacteurs internationaux, Ben Laden a réussi «à dynamiter le Rallye». Selon d'autres journaux, Ben Laden a «tué le Dakar». Alors que certains ont estimé que «le Rallye est victime du terrorisme». N'est-ce pas là un succès pour le terrorisme? Car le monde vient de se plier à la menace d'Al Qaîda. Une nouvelle fois, on vient de céder à la menace terroriste. En outre, cette décision reflète-t-elle réellement la dégradation de la situation sécuritaire dans la région sahélo-saharienne? Les groupes terroristes sont-ils aussi puissants au point de faire annuler un événement sportif international de cette envergure où sont engagées des sommes colossales? Aux yeux des organisateurs français, la Mauritanie, où huit étapes étaient prévues, constituait une menace pour la caravane du Dakar, notamment après l'assassinat de quatre touristes français, le 24 décembre dernier. Il ne serait pas surprenant que la décision d'annulation ait été prise sous la pression des autorités françaises qui avaient mis en garde leurs ressortissants en leur conseillant d'éviter la Mauritanie. Paris a même demandé à ses citoyens, vivant à Nouakchott, de rentrer en France. Car «la situation est alarmante». Des qualificatifs estimés par Nouakchott d'«exagérés». Le gouvernement mauritanien affirme que la décision d'annuler le Rallye «n'a aucune relation avec la réalité de la situation sécuritaire en Mauritanie...». Mais, dans sa réaction, l'Elysée a qualifié de «sage» la décision d'annulation du Dakar. Les autorités de Nouakchott rappellent que le gouvernement «a renforcé ses dispositions sécuritaires», pour sécuriser le passage du Rallye en Mauritanie. Après les derniers attentats, le ministre des Affaires étrangères mauritanien a estimé que «la Mauritanie n'est pas devenue pour autant un pays pas sûr». Dans un autre registre, cette décision intervient dans une conjonction d'intérêts.
Indirectement, cette décision conforte la demande américaine d'installer sa base militaire «Africom» dans la région, sous prétexte de «sécuriser» le plateau sahélo-saharien.
Le redoublement d'activités terroristes, telles celles des terroristes du Gspc et les rebelles touareg du Mali et du Niger, de même que ceux du mouvement rebelle tchadien donnent, a contrario, des arguments aux Etats-Unis dans leur tentative de prendre pied militairement dans cette région, par l'installation d'une base d'un commandement militaire pour l'Afrique (Africom). Toutefois, la recrudescence des activités terroristes dans cette partie de l'Afrique reste ouverte à toutes les lectures.


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