Pas d'augmentation des salaires en janvier. Le secrétaire général du gouvernement, Ahmed Noui, vient d'apporter «ses éclaircissements» sur cette question qui a fait couler beaucoup d'encre. Clair, net et précis, M.Noui souligne qu'«aucune augmentation des salaires n'est prévue pour ce mois de janvier». Il explique que l'augmentation des salaires n'a été décidée ni par l'Ugta ni par le patronat. «Cette augmentation a été décidée par quatre décrets présidentiels», a-t-il précisé, lors de son intervention, hier, à l'occasion du point de presse hebdomadaire organisé au siège de l'ex-CIP. Et de conditionner: «On ne peut procéder à l'augmentation des salaires sans adopter le nouveau statut de la Fonction publique.» Pour le gouvernement, les choses sont claires: l'augmentation interviendra après adoption des statuts particuliers. «Après adoption du statut particulier, les fonctionnaires recevront un rappel à compter du 1er janvier jusqu'à la date d'adoption de ce nouveau statut.» Selon la même source, cette question a été bien clarifiée, notamment après la publication de quatre décrets présidentiels dans le Journal Officiel. De son côté, le porte-parole du gouvernement, Abderrachid Boukerzaza, est revenu sur le pouvoir d'achat des Algériens. Pour lui, tout simplement, cette question ne concerne pas seulement les Algériens. «Elle est universelle.» Satisfait et content, le ministre de la Communication a affirmé que «l'Etat algérien a pris des mesures intéressantes pour améliorer le pouvoir d'achat des Algériens, telle la subvention des prix de la semoule». Il a affirmé, également, que tous les ministères concernés suivent et surveillent minutieusement la situation des prix en Algérie. «Cette question est bien prise en charge par le gouvernement. Elle fait l'objet de débats entre quelques départements.» Dans un autre registre, le gouvernement «se lave les mains» devant la situation de blocage observée au niveau de la constitution de quelques exécutifs communaux issus des dernières élections locales. «Le gouvernement n'a rien prévu. Nous attendons un geste des partis politiques», a souligné le ministre. Pour le porte-parole du gouvernement, cette stagnation confirme l'urgence de la révision des Codes communal et de wilaya. Dans un autre chapitre, le Conseil du gouvernement s'est réuni hier. Trois points ont été inscrits à l'ordre du jour: examen du dossier relatif au corps commun ainsi qu'aux ouvriers professionnels et aux appariteurs. Dans ce sens, la suppression, la création, l'actualisation et la modification de quelques grades ont été décidées. L'autre point étudié par la même occasion, est le schéma-directeur destiné au développement de l'agriculture. Le dernier point est relatif au projet portant restructuration du secteur public marchand.