Décidément, rien ne va plus à l'université de Boumerdès. Les étudiants sont montés hier au créneau pour dénoncer la situation dégradante de leurs résidences. Après le problème d'insécurité qui s'est posé avec acuité tout récemment, vient s'ajouter celui de la dégradation continuelle des conditions de vie dans les cités d'hébergement. Dans ce contexte, la liste des problèmes soulevés par les étudiants de Boumerdès est très longue. En somme, un tableau des plus sombres, reflétant une réalité déplorable, et réduisant les cités universitaires à des lieux inconfortables et repoussants. Les étudiants ont procédé hier à la fermeture des six cités que compte Boumerdès. Ils ont également tenté, avant-hier, d'entrer en contact avec le directeur général de l'Onou, en vain. Ce dernier aurait refusé de les recevoir. Par ailleurs, tout en déclenchant un mouvement de grève ouvert, les étudiants ont interdit, hier, l'accès aux personnels et aux responsables des cités.