«L'Algérie est favorable pour tout ce qui protège ses intérêts économiques et politiques», a déclaré le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, en référence à la création de l'«Opep» du gaz. S'exprimant sur ce sujet, en marge de l'inauguration de la station de dessalement d'eau de mer d'El Hamma, hier, M.Chakib s'est montré plus clair: «Si cette RDC du gaz sera du même type que l'Opep du pétrole, elle sera bénéfique à l'Algérie. Mais on n'en est pas encore là», a-t-il précisé. Il a rappelé qu'un groupe de travail a été chargé, lors de la réunion de Doha, d'étudier la question. Composé d'Algériens, d'Iraniens, et des représentants du Qatar et de Russes, ce groupe va soumettre, indique-t-il, ses propositions lors de la réunion devant se tenir au mois de juin ou juillet prochains, à Moscou. «Les ministres des pays concernés vont prendre une décision», a affirmé le ministre. Cependant, il reste convaincu que la création de l'«Opep» du gaz passe d'abord par la création d'un marché gazier. «On peut toujours avoir une organisation qui nous permet de coordonner, de travailler ensemble et de développer des gisements ensemble. On peut le faire. Mais cette organisation ne peut pas se substituer ni faire les choses que fait l'Opep actuellement», a-t-il expliqué.