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«Le musée est l'extrême solution pour le FLN»
Publié dans L'Expression le 01 - 03 - 2008

«Le seul endroit qui lui permettra de laver les stigmates qui lui ont été infligées par le temps et les hommes.»
La mise du FLN au musée revient sur le devant de la scène nationale. L'idée est lancée cette fois-ci par Kamel Bouchama, auteur et ancien ministre, qui se définit comme «fils biologique» du Front de libération nationale.
Le sigle FLN, symbole du combat héroïque, mené contre l'occupant français est aussi synonyme, pour de nombreux Algériens, de souffrances et autres dérives vécues par l'Algérie indépendante.
C'est dans ce contexte justement que l'invité de la rubrique «A coeur ouvert», relance cette idée prônée à des années d'intervalle, par feu Mohamed Boudiaf et ensuite par Abdelhamid Mehri, respectivement, membre fondateur et secrétaire général du FLN.
Bouchama, à l'opposé de ces deux personnalités, utilise l'option du «musée» comme une sorte d'épouvantail. Une manière pour lui, paraît-il, d'inciter les «enfants du FLN» à chasser les ténors ayant été à l'origine de la dérive et de la décadence de ce parti.
Il estime d'ailleurs, que «le sauvetage du FLN est toujours possible». Pour lui, il suffit qu'une poignée de militants «honnêtes, armés de courage et de beaucoup de volonté» prennent à bras-le-corps l'initiative de refonder le FLN pour que ce dernier retourne au «droit chemin».
La refondation n'a pas été expliquée clairement par Bouchama qui précise que sa vision est plutôt une sorte de diagnostic de l'état de santé de ce parti. «Le FLN est devenu maintenant une rampe de lancement pour les opportunistes de tout acabit», dit-il. Pour mener à bien la refondation, il faut «beaucoup de persuasion et une forte implication des jeunes».
La refondation du vieux parti, expliquera-t-il encore, devra toucher trois niveaux: les mentalités, l'idéologie et...
la composante du FLN. Bouchama appelle sans équivoque l'actuel FLN à laisser la place à «un autre FLN renouvelé, remodelé et rajeuni. Et purement et simplement remodelé».
Ce parti est sommé de «se refaire intégralement», s'il veut vraiment reprendre la place qui lui revient dans la gestion effective des affaires de la nation. Il soutiendra en ce sens que «le FLN doit s'impliquer effectivement dans l'oeuvre de développement du pays et ce, en se dotant de son propre programme».
En guise de thérapie toujours, Bouchama suggère à son parti de «changer de look». Et de prôner un «bon marketing politique.»
Sans en être convaincu, l'invité de «A coeur ouvert» estime, toutefois, que la mise du FLN au musée serait qualifiée d'«enterrement de première classe», mais seulement quand toutes les tentatives de refondation s'avèreront vaines.
Le musée, souligne M.Bouchama, est «le seul endroit qui lui permettra de laver les stigmates qui lui ont été infligées par le temps et les hommes», explique l'invité de L'Expression.
Et là, il rejoindra ceux qui, pendant longtemps, ont combattu pour que le FLN reste le symbole du 1er Novembre.


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