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Histoire d'un projet à controverses
DE L'UM À L'UPM
Publié dans L'Expression le 13 - 07 - 2008

L'Allemagne marque le projet sarkozien en le transformant d'Union méditerranéenne en Union pour la Méditerranée.
Serait-il inutile de se battre pour une idée? Le président français, Nicolas Sarkozy, vient de confirmer le contraire. Car, il a réussi, jusque-là, malgré les retouches apportées ici ou là, à défendre son idée d'Union pour la Méditerranée.
Le successeur de Chirac voit une nécessité de créer un cadre privilégiant la coopération aussi bien politique économique que culturelle. Pour lui, la Méditerranée en est la meilleure piste. Henri Guaino, conseiller et plume influente de Nicolas Sarkozy, est l'inspirateur principal du projet de «l'Union méditerranéenne». Il envisage de créer un autre cadre de coopération hors de l'Union européenne. Et également, un projet qui ne ressemblera pas au Processus de Barcelone. Les premières allusions à l'UM sont faites en pleine campagne électorale pour la présidence française. Au début 2007, Nicolas Sarkozy commence à parler de l'avenir de la France qui se joue en Méditerranée. Au soir de son élection, le 6 mai 2007, le président français appelle à une coopération des pays riverains de la Méditerranée. Quelques mois plus tard, il tient plus que jamais à son cher projet. Alors que les pays riverains commencent à se montrer sensibles aux propos sarkoziens, les capitales européennes affichent leur scepticisme.
Le Vieux Continent commence, alors, à s'inquiéter. Optimiste qu'il est, le président français se bat, quant à lui, pour son projet. Le temps est à la recherche de partenaires. Il a visité plusieurs pays pour expliquer son projet. Son périple le fait atterrir à Alger et Tunis, ses premières cibles.
L'Algérie est même sa première sortie en tant que nouveau président. Alors que les pays du Maghreb demandent à voir, les Européens affichent leurs réserves. La Commission européenne et le Parlement européen sont irrités par ce projet. Bruxelles et Berlin préfèrent plutôt la prudence. La première réaction vient de la chancelière allemande, Angela Merkel. Elle soupçonne Sarkozy de vouloir tourner le dos à l'Europe. Son projet brouille la politique européenne. L'UM exclut l'Europe. Sauf les pays riverains peuvent être membres à part entière. Angela Merkel s'est dit étonnée par le discours de Nicolas Sarkozy qui s'adresse plutôt aux pays de la Méditerranée, qu'aux pays européens.
L'Allemagne devient ainsi le chef de file des «opposants» au projet français dans sa mouture «UM». Depuis l'annonce du projet d'Union méditerranéenne, le climat s'est tendu et un froid a caractérisé les relations bilatérales franco-allemandes qui ont évité de peu «l'incident» diplomatique. C'était la pomme de discorde entre les deux capitales européennes. Maintes fois, le président français a tenté, vainement, de convaincre la chancelière allemande. Celle-ci insiste pour que le projet admette l'ensemble des pays membres de l'UE et surtout n'exclut pas son «arrière-cour» est-européenne. Une revendication qui a eu son effet à l'Elysée. Sous la pression et l'exigence allemande, en sus de celle de la Commission européenne, l'UE se retrouve désormais au centre du processus.
Le projet inclut les 27 pays membres de l'UE. M.Sarkozy et Mme Merkel ont fini par trouver un accord sur l'UM, en la rebaptisant «UPM». Le chef d'Etat français commence à parler de l'Union pour la Méditerranée. Le 20 décembre 2007, la France, l'Espagne et l'Italie lancent, à partir de Rome, un appel à la coopération méditerranéenne en continuité avec les processus existants. L'Europe est soulagée, mais d'autres pays de la rive Sud demandent à comprendre et appellent à des clarifications. La Libye rejette catégoriquement le nouveau projet. Le colonel El Gueddafi décline l'invitation de Nicolas Sarkozy. L'Algérie restait prudente. Le président Bouteflika maintenait le doute sur sa participation au lancement de l'UPM, avant d'accepter de se rendre à Paris. La présence du président syrien Bachar El Assad au sommet marque une réconciliation diplomatique entre la Syrie et la France. Mais cette présence du président syrien à Paris a provoqué une vive polémique dans l'Hexagone. Reste la question fondamentale: que faut-il réellement attendre de cet énième rassemblement?


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