Tout a augmenté, sans compter les prix excessifs de l'huile, de la semoule et autres, jusqu'au sel qui a pris son envol. Désormais c'est un rituel, les marchés flambent à l'approche du Ramadhan! Les marchés de la wilaya affichent des prix impossibles, de la pomme de terre qui, pourtant, devait se vendre en ces temps à 20 DA est cédée entre 25 et 30 DA, la courgette fixée pour le moment à 65 DA, le haricot vert à 60 DA, le piment à 90 DA et le reste suit. L'épicerie n'est pas en reste, comme le souligne Slimane, un citoyen de Draâ Ben Khedda: «Tout a augmenté, sans compter les prix excessifs de l'huile, de la semoule et autres, jusqu'au sel qui a pris son envol.» Sur les marchés de l'intérieur ces prix sont généralement majorés d'au moins 5 DA sinon plus par rapport au marché des fruits et légumes de Draâ Ben Khedda. Ainsi, le kilo de tomates, qui est affiché à 25 DA sur les étals du marché de Draâ Ben Khedda, est proposé à 45 DA à Aït Aïssa Mimoun. Les citoyens ne savent plus où donner de la tête. Avec le cycle des fêtes qui grèvent les budgets déjà bien écornés des ménages, c'est l'approche du Ramadhan et ensuite la rentrée scolaire qui sera suivie de l'Aïd! Autant dire que les familles ont bien du pain sur la planche. En effet, celles-ci se posent la question de savoir comment passer le Ramadhan avec la cherté des prix des produits de première nécessité, à moins que, désormais, la pomme de terre soit considérée comme produit de luxe! Sans parler de l'huile qui a pris l'ascenseur ou de la semoule qui est pratiquement inabordable alors qu'évoquer la viande est quasiment une hérésie! Certes, il y a toujours la possibilité de se rabattre sur la viande congelée mais la viande blanche ne se laisse plus approcher avec le poulet affiché aux environs de 240 DA le kg selon les revendeurs. Les oeufs sont proposés à 9 DA l'unité alors que la sardine est vendue à 150 DA le kg. Passe encore pour les citadins qui, finalement, sont mieux lotis car les villageois et même les habitants des villes de l'intérieur, paient toujours les produits majorés du prix du transport. Les marchés de fruits et légumes obéissant à la loi de l'offre et de la demande, affichaient, hier matin mercredi, la laitue en très mauvais état de fraîcheur au prix astronomique de 90 DA le kg. Qui dit mieux? Les fruits ont gardé la barre et ne sont pas pris de folie. Ainsi, la pastèque est à 25-30 DA alors que le raisin est cédé selon la variété, entre 40 et 50 DA pour le tout-venant et près de 80 DA pour le calibre supérieur. Les familles attendent avec angoisse la première semaine du Ramadhan qui connaîtra sans doute comme par le passé, un coup de feu spécial! En attendant, les gens pensent plus aux attentats et se demandent si ce Ramadhan sera calme!