La crise financière ne doit pas constituer un frein pour les aides allouées aux programmes du changement climatique en Afrique. «On va demander que la crise financière ne soit pas un frein pour les aides qu'on a allouées aux programmes du changement climatique en Afrique. Cette crise ne doit pas constituer un alibi pour que les opérateurs reviennent sur leurs engagements», a indiqué hier, le chef de cabinet du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, lors d'une conférence de presse tenue à l'occasion de la présentation de la Commission préparatoire sur les gaz à effet de serre. M.Belhadjoudja a déclaré que «les ministres africains de l'Environnement examineront les 19 et 20 novembre, à Alger, les moyens de dégager une vision commune en prévision de la rencontre de Pologne et du Sommet de Copenhague (Danemark) sur les gaz à effet de serre, prévus l'année prochaine». L'Algérie qui préside le groupe africain en charge des questions liées aux changements climatiques, veillera à l'organisation de cette conférence qui verra la participation de quelque 50 pays africains, plusieurs institutions africaines et onusiennes outre des représentants d'ONG nationales, africaines et internationales. M.Belhadjoudja a indiqué que «41 ministres africains de l'Environnement ont confirmé leur présence. Quant aux autres pays, ils seront représentés par des délégations présidées par les secrétaires généraux des ministères de l'Environnement». La conférence verra également la participation d'experts nationaux, africains et internationaux outre des cadres des différents secteurs concernés. L'orateur a souligné que les travaux de la Conférence africaine seront précédés, à partir d'aujourd'hui 16 novembre, par des réunions de représentants et d'experts de pays africains en vue d'échanger les points de vue et dégager une vision commune concernant le programme, l'agenda et la Déclaration d'Alger qui mettra en évidence les grandes lignes et les positions politiques, économiques et environnementales des pays africains dans leur lutte pour la réduction des gaz à effet de serre. Plusieurs questions seront soumises à débat durant cette conférence, a-t-on indiqué. Il s'agira notamment de l'examen du Plan d'action de Bali dont le principal objectif est le soutien à la coopération internationale pour la réduction des effets des gaz nocifs, l'harmonisation de la terminologie, la définition d'approches sectorielles ainsi que le renforcement des capacités africaines. Parmi les objectifs de la Conférence africaine, l'examen des moyens susceptibles de «dégager une vision commune entre les pays africains et les autres pays du monde en vue de réduire les conséquences des émissions de gaz à effet de serre». Plusieurs intervenants ont souligné que les pays africains sont plus exposés aux dangers des émissions de gaz à effet de serre dans le futur même s'ils comptent parmi ceux qui produisent le moins de gaz polluants. Ils ont évoqué, en outre, les conséquences des gaz à effet de serre qui se manifestent à travers la pauvreté, la sécheresse, la rareté de l'eau potable, les maladies, la désertification, l'immigration, le ralentissement du développement économique, estimant nécessaire l'élaboration de stratégies nationales et internationales en vue d' y faire face. Ils ont, par ailleurs souligné la nécessité de veiller au succès de cette rencontre décisive à travers l'unification des positions, de la terminologie et des orientations afin de tirer profit des progrès technologiques.