Une redoutable campagne de dénigrement est présentement menée contre l'épouse algérienne du cheikh Youcef El Karadaoui. Cette propagande est principalement menée par la revue Rouzal Youcef, fer de lance de la presse jaune égyptienne. Ce média spécialisé dans les scoops et autres scandales du monde artistique, se distingue donc cette fois par une virulente campagne contre Asma Bent Kada, la compagne algérienne de l'exégète égyptien, Youcef El Karadaoui. Il est reproché à cette dame d'avoir littéralement «envahi» la vie du vénérable cheikh, en l'éloignant notamment de ses proches et amis, voire de sa propre famille avec laquelle il vivait avant son mariage avec l'Algérienne Asma. Ces attaques seraient orchestrées par certains milieux égyptiens qui voient d'un mauvais oeil cette union, que le cheikh a longuement relatée dans ses mémoires en disant qu'elle est le fruit d'un authentique amour. Selon la même revue, El Karadaoui aurait recouru dernièrement à une sorte d'ascèse et à un isolement volontaire afin de méditer sur les voies et moyens capables de mettre un terme à cette union qui aura créé le vide autour de lui, et ébranlé son image auprès de ses adeptes et de son public. Selon des sources au fait de cette affaire, la cabale aurait été menée par la revue Rouzal Youcef de manière «grotesque et grossière» puisque les écrits ont même détaillé la vie intime de l'homme de religion avec sa femme. L'on ajoute que le passage de la vie du couple de la sphère privée à la sphère publique aurait été voulu par la deuxième épouse du cheikh (Asma) qui n'a fait que satisfaire la demande d'un public fan. Pire, tous les aspects de l'histoire de ce couple auraient été détaillés à travers les sites Internet. La revue jaune aurait également recouru à la présentation, en une et de manière vicieuse, de la photo d'Asma en hidjab mais lourdement «fardée». Cette dernière posant aux côtés d'El Karadaoui, en habit traditionnel «baladi» et arborant un sourire béat. Selon la publication cairote, Asma Bent Kada serait à la source d'une grave crise qu'aurait connue le cheikh, celle-ci est en rapport avec les déclarations de ce dernier contre la mouvance chiite. «Cette crise aurait pu laisser de graves séquelles sur la nation musulmane», ajoutent les auteurs de l'article tendancieux. Dans ce texte, l'on cite la seconde femme d'El Karadoui comme principal bouc émissaire dans cette affaire qui aurait pu disloquer l'Union des savants musulmans, une entité que chapeaute El Karadaoui à travers le monde musulman et qui lui confère un formidable charisme.