L'ancien membre du bureau fédéral, à l'époque du défunt Mohamed Diabi, Nasreddine Baghdadi en l'occurrence, a été l'invité du forum du quotidien sportif Maracana, hier matin, à l'hôtel Mercure d'Alger. L'ordre du jour de cette sortie médiatique était tout simplement l'annonce de sa candidature officielle au poste de président de la Ligue nationale de football. «Je vous annonce officiellement ma candidature et je peux même me permettre de dire que je suis l'homme qu'il faut pour diriger cette instance footbalistique», a indiqué l'actuel président de l'Académie de Larbaâ qui évolue dans la Ligue régionale de Blida. Connu pour son franc-parler, Nasreddine Baghdadi a criblé de critiques les deux instances gérantes du football algérien à savoir, la FAF et la LNF. «Qu'on le veuille ou non, notre football est très malade car il est toujours géré par certains barons qui n'ont qu'un seul objectif: s'éterniser», a-t-il lancé. Et d'ajouter: «Je pense que c'est le moment ou jamais de remettre ces gens-là à leur place, d'autant plus qu'ils ont échoué dans leurs missions.» Outre la situation actuelle du football algérien qui reste à désirer et qui semble motiver le candidat Baghdadi, on croit savoir que deux membres influents dans l'actuel bureau fédéral, sont à l'origine de sa grande motivation. «Deux membres de l'actuel bureau fédéral m'ont contacté récemment pour me proposer l'idée et je leur ai indiqué que j'étais très intéressé par le poste de président de la LNF», nous dira Baghdadi. Mais pour revenir à cette candidature, elle risque sérieusement d'être refusée par la commission d'organisation de l'assemblée générale élective pour la simple et unique raison, que le candidat Baghdadi n'est mandaté par aucune instance ou organe officiel, ce qui n'est pas conforme à la réglementation ou, plus exactement, aux statuts de la LNF. Malgré ce problème de taille, le président de l'Académie de Larbaâ se dit optimiste quant à sa candidature. Une chose est certaine, Nasreddine Baghdadi parle d'un programme judicieux et même très ambitieux qui sera à même de sortir le football algérien de son marasme, en mettant l'accent sur la violence dans les stades et la corruption notamment, dans le corps arbitral.