La ville d'Oran a renoué, hier, avec les mouvements de mobilisations dédiés, encore une fois, à la cause palestinienne. Ainsi, les Oranais, guidés par les autorités locales, notamment les élus des partis de l'Alliance présidentielle et ceux du parti de Louisa Hanoune, ont réitéré, hier, leur solidarité vis-à-vis du peuple palestinien. Plusieurs slogans dénonçant l'Etat hébreu et son armée ont été scandés par les manifestants. Enveloppés du keffieh et de drapeaux palestiniens, posters de Bouteflika à la main, la quasi-totalité des marcheurs, qui était composée des jeunes et écoliers venus des quatre coins de la wilaya d'Oran, a pris part à la manifestation d'hier. Venus des quatre coins de la wilaya d'Oran, les marcheurs ont entamé leur marche à partir du Théâtre de verdure. Le point de chute, l'Hôtel de ville est situé en pleine place du 1er-Novembre (ex-place d'Armes).A ce niveau, sous les clameurs de plusieurs dizaines de manifestants, un communiqué a été lu à travers lequel la guerre menée par l'Etat d'Israël a été sévèrement critiquée. Les signataires du communiqué ont exigé le retrait, immédiat et inconditionnel, de l'armée israélienne du territoire de Ghaza. Réitérant le soutien des populations locales à la cause palestinienne, les signataires du communiqué ont exhorté les pays arabes en relations économiques avec l'Etat d'Israël à couper toute normalisation avec ce dernier. Aussi, ils ont mis l'accent sur la nécessité de rouvrir les passages aux fins de permettre l'acheminement des aides humanitaires à la Palestine. L'Organisation onusienne a été sévèrement critiquée, qualifiée d'avoir adopté la politique du deux poids, deux mesures. Ce n'est pas tout, lit-on sur le même communiqué. Ainsi, les organisateurs de la marche d'hier ont appelé à entamer les poursuites judiciaires contre l'Etat d'Israël pour crimes contre l'humanité. Le rassemblement et la marche ont eu lieu sous l'oeil attentif d'un imposant dispositif de sécurité, qui a quadrillé les lieux sensibles de la ville d'Oran.