L'entraîneur de l'équipe nationale féminine de judo, candidat à la présidence de la Fédération algérienne de judo, Mohamed Bouhedou vient d'adresser un recours à la Commission nationale du suivi du renouvellement des instances sportives. Il explique que sa candidature avait été retenue par la commission électorale de la FAJ quand bien même le représentant du MJS l'avait rejetée. De ce fait, il indique que la commission de recours ne pouvait pas étudier un recours de sa part vu qu'il n'avait aucune raison de le faire. Or, il fait savoir que le directeur des sports du MJS lui a fait part qu'un recours émanant de sa personne aurait été étudié. Il ajoute que son mandatement à l'assemblée générale de la FAJ avait été introduit par la ligue de judo de la wilaya de Béjaïa et que seule celle-ci pouvait lui retirer ce mandatement et non le DJS de Béjaïa. A propos de ce dernier, il souligne qu'il a «usé d'arguments mensongers et imaginaires à mon encontre en prétextant que je suis en situation de détachement de coopération alors que je suis en situation de mise en disponibilité pour convenance personnelle». Il s'interroge dans son recours sur le refus qui lui a été notifié de figurer dans la liste des experts du MJS. «Si je ne suis pas l'un des meilleurs techniciens algériens en judo, je suis convaincu que, vu mes résultats au niveau mondial et olympique, j'ai ma place parmi les 22 désignés du MJS dont certains sont inconnus sur la scène du judo. Par ailleurs, aucun des experts désignés par la FAJ n'a été retenu par le MJS alors que le président de celle-ci est responsable de la désignation des experts internationaux au niveau de la Fédération internationale de judo. L'un des exemples flagrants de cette mise à l'écart de vrais experts est la désignation de l'un des symboles du judo national, en l'occurrence Mustapha Mabed en tant qu'expert de la Fédération algérienne de volley ball.»