Dans ce coup de maître, pas moins de vingt armes de fabrication artisanale seront récupérées. Les forces de sécurité sont parvenues, au cours de ces dernières 48 heures, à mettre fin aux agissements d'un groupe armé qui active au profit de l'organisation criminelle appelée le Gspc présumé branche d'Al Qaîda au Maghreb. Dix individus ont, en effet, été arrêtés dans le cadre des investigations pour adhésion et soutien au Gspc. Les arrestations, a-t-on appris de sources très au fait du dossier sécuritaire, ont été effectuées entre les wilayas de Batna et Oum El Bouaghi. Les mêmes sources précisent que c'est suite à des informations fournies par un des éléments du groupe arrêté à Oum El Bouaghi que les forces de sécurité parviendront à identifier le reste du groupe. Dans ce coup de maître, pas moins de vingt armes de fabrication artisanale ont été récupérées. Nos sources parlent également d'armes lourdes. Une grande quantité de munitions a été saisie. Les terroristes arrêtés, ont ajouté les mêmes sources, sont âgés de 20 à 63 ans et recevaient les ordres d'un certain Abou El Hassen Rachid, présumé émir de la zone 6, selon la cartographie terroriste. Dans leur action, les forces de sécurité ont eu à comparer les armes et les munitions avec celles découvertes il y a quelques mois dans une casemate située au lieudit Chaâlala dans les maquis des Aures. Il s'est s'avéré que ce sont les mêmes armes. Cette casemate servait également aux terroristes, d'hôpital, puisque les forces de sécurité avaient découvert une grande quantité de médicaments. Le résultat de cette action est un véritable coup porté au Gspc, et ses répercussions ne tarderont pas à se faire sentir. Ayant pratiquement perdu toutes leurs sources logistiques et financières au centre du pays, notamment à Boumerdès, les terroristes comptaient sur leurs réseaux à l'Est pour tenter de s'en sortir. Il est, cependant, clair que la situation est très tendue dans les régions de l'Est, comme cela a été constaté du côté de Tébessa et Jijel surtout où une attaque contre les agents de sécurité qui travaillaient pour le compte de Sonelgaz avait fait 8 morts. A Tébessa, la horde sauvage use de bombes artisanales pour semer la mort en ciblant de pauvres citoyens. Une réaction de la bête blessée pour faire diversion, souligne-t-on. Selon nos sources, le Gspc compte sur ses arrières implantés en Libye pour se ressourcer. L'on apprend que des camps d'entraînement y sont toujours à leur disposition. Nos sources confient que les services de sécurité détiennent des informations, selon lesquelles le Gspc utilise la Libye comme lieu de repli. Ceci dit, la région sud de la Tunisie n'échappe pas aux résidus de cette organisation pour fuir les multiples actions militaires de l'ANP. D'ailleurs, comme nous l'avons rapporté dans notre édition d'hier, les gardes-frontières de ce pays frère collaborent avec les services de sécurité algériens pour stopper la progression des éléments de katibet el Fath qui ont commis les attentats de Tébessa survenus dimanche et lundi derniers, vers le sud de la Tunisie. Il est dit également, que toute la région de Tébessa et Khenchela, notamment sont sous l'emprise des bandes de contrebandiers impliqués dans tous genre destrafics. Et il a été formellement confirmé que le Gspc a fait jonction avec ces réseaux pour sa survie. Une immense action militaire est actuellement en cours, pour laquelle le commandement de la 5e Région militaire a mobilisé d'énormes moyens aussi bien sur le plan matériel qu'humain. Des artificiers ont été dépêchés en nombre car la région est très minée. De leur côté, les forces héliportées survolent les maquis pour situer la position exacte des terroristes. De l'artillerie lourde a été mise à la disposition des militaires pour traquer la bête immonde. Par ailleurs, une ceinture explosive a été récupérée par les forces de sécurité lors d'une action militaire opérée non loin de la commune de Aïn Chaâba située à 16 km au sud de Batna, a-t-on appris hier de sources bien informées. Les forces de sécurité qui ont tendu un guet-apens dans cette région, ont accroché un groupe terroriste. Profitant de l'obscurité, les criminels ont réussi à s'enfuir. Sur les lieux de l'accrochage, les militaires, découvrent alors la ceinture explosive, des produits alimentaires et des effets vestimentaires. Selon nos informations, il s'agit du groupe qui active dans les régions de Ouestili et Lambèze et, qui comprend 38 éléments. Le groupe était dirigé par un certain Ali M'hira, présumé auteur de l'attentat kamikaze du mois de septembre 2007 qui avait pris pour cible la délégation présidentielle. Rappelons que cet attentat avait fait 25 morts et près d'une centaine de blessés.