Exploitant des renseignements ayant fait l'objet d'un recoupement, les forces de sécurité sont parvenues à mettre fin aux activités de quatre étudiants à Blida qui agissaient pour le Gspc, branche présumée d'Al Qaîda au Maghreb. Des sources chargées du traitement sécuritaire ont confié que les quatre étudiants, qui ne dépassaient pas les 25 ans, étaient en possession de documents, CD et littérature subversifs. Les mis en cause ont acquis des puces téléphoniques avec de fausses cartes d'identité, au profit du groupe pour lequel ils activaient et qui serait terré à Chréa, ainsi que de la matière et des produits chimiques servant à la fabrication d'explosifs. Le Gspc aura donc réussi à infiltrer le secteur universitaire. Le Gspc ne vise plus les jeunes chômeurs qui vivent à la limite du soutenable. Cette organisation mise désormais sur des personnes plus compétentes sur le plan intellectuel. A priori, la stratégie élaborée, selon toujours les mêmes sources, est d'agir plus discrètement. De ce fait, les services chargés de la lutte antiterroriste auront désormais un oeil sur le mouvement estudiantin, notamment ceux proches de la mouvance islamiste. Des investigations dans ce sens sont déjà entamées, selon les mêmes sources, tout en maintenant la pression sur les activistes dans les maquis.