Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a indiqué hier à Alger que le projet de la raffinerie de Tiaret n'a pas été annulé et qu'il est en phase d'études d'engineering. M.Khelil répondait à une question de la presse sur des informations rapportées par certains quotidiens nationaux, selon lesquelles ce projet de pétrochimie aurait été abandonné pour des raisons financières. «Le projet de raffinerie de Tiaret n'a pas été annulé. Il est en phase d'étude d'engineering qui sera suivie par un appel d'offres pour sa réalisation», a précisé le ministre en marge d'un séminaire sur l'énergie. Il est à rappeler que le projet de raffinerie de Tiaret sera opérationnel en 2014 avec une capacité de raffinage de 15 millions de tonnes/an. La construction de cette raffinerie a été annoncée, pour la première fois à Béjaïa qui avait présenté ses avantages comme l'existence d'une infrastructure portuaire des plus développées dans le pays, d'une voie ferrée, d‘une université et surtout de l'eau. Le choix a été d'abord porté sur Aïn Témouchent et enfin sur Tiaret. Interrogé également sur l'autorisation accordée mercredi dernier à Sonatrach par le ministère de l'Energie portugais pour commercialiser son gaz directement au Portugal, le ministre a répondu que «l'autorisation a été donnée très rapidement, contrairement à l'Espagne qui a mis beaucoup de temps pour la délivrer à Sonatrach».