C'est l'élection la plus sécurisée dans l'histoire de l'Algérie, selon les services de sécurité. Avoir échoué dans sa tentative de perturber le cours de la campagne électorale pour la présidentielle de ce jeudi, le Gspc a subi de sérieux revers infligés par les forces de sécurité. En effet, il fait face à une implosion certaine qui se confirme, vu le nombre de redditions enregistrées durant cette période. Celles-ci ont été notamment enregistrées au niveau de la zone Centre selon l'appellation terroriste englobant, Tizi Ouzou, Boumerdès et Bouira. Rien qu'à Boumerdès, plus de dix terroristes se sont rendus avec armes et bagages aux services de sécurité. Selon des sources crédibles, on croit savoir qu'une dizaine d'autres est en passe de déposer les armes à Skikda et Tlemcen. Depuis le début de l'année 2009,les forces de sécurité estiment que cette période électorale pour la présidentielle 2009 a été la plus «fructueuse» en matière de résultats. Aussi, pas moins d'une trentaine de criminels ont été définitivement neutralisés. S'ajoute à ceux-là le nombre des réseaux de soutien démantelés au niveau du centre et de l'est du pays. Il y a également «l'avortement» des transactions de trafic d'armes et les tentatives d'attentats à la bombe. Les plus importantes opérations ont été menées dans les wilayas de Boumerdès, Tizi Ouzou et Bouira au Centre, et Biskra, Tébessa et Batna à l'Est. Gravement affaiblie, l'organisation de celui qu'on appelle Abou Mossaâb Abd El Wadoud de son vrai non Abdelmalek Droukdel risque de connaître une fin fâcheuse. La descente aux enfers a été accentuée à la suite de l'appel de certains anciens émirs qui ont récemment réagi, après Hassen Hattab, invitant les terroristes encore au maquis à déposer les armes. Cette démarche venue d'anciens membres connus pour avoir été de redoutables éléments de la mouvance salafiste, ne sera pas sans conséquences à en croire des sources très au fait du dossier sécuritaire. L'on s'attend, effectivement, à vivre un fait des plus inédits dans l'histoire du terrorisme en Algérie, à savoir des redditions en cascade peut-être plus importantes qu'en 2006 après la promulgation de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Cette dernière s'est soldée par la reddition de plus de 300 terroristes, surtout que le président candidat ayant prôné cette charte a promis, durant sa campagne électorale, de revoir ce processus au profit d'une paix définitive. Dans l'un de ses discours de campagne, le candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika a promis une amnistie générale avec la condition sine qua non que tous les terroristes déposent les armes et se rendent définitivement aux forces de sécurité. Un projet de paix qui va encore faire tache d'huile dans la structure terroriste. Ce qui n'arrange pas les irréductibles du Gspc. Ils ont soutenu que le régime du président candidat «est contre les principes fondamentaux de l'Islam». Il est aussi important de rappeler les mesures de sécurité entreprises pour le bon déroulement de l'élection prévue ce jeudi. Un dispositif impressionnant, une mobilisation totale des forces de sécurité tous corps confondus à travers le territoire national font de cette élection, une élection plus sécurisée dans l'histoire de l'Algérie, selon nos sources.