Les forces de sécurité sont toujours sur la trace des ravisseurs qui ont agi sur ordre de l'émir Lamloum. La guerre de leadership fait rage dans les maquis. Un différend oppose le numéro1 du Gspc à l'émir de la zone 6 quant au partage de la dernière rançon. Ce différend oppose le n°1 du Gspc présumé branche d'Al Qaîda, Abdelmalek Droukdel alias Abou Mossaâb Abdel Wadoud à l'émir de la zone 6, le sinistre Ammar Lamloum alias Abou Zakaria. C'est ce qu'ont révélé des sources très au fait du traitement sécuritaire. Le présumé émir national de cette organisation terroriste a envoyé un émissaire répondant à la pseudo-appellation de AbdeliIlah au niveau de la zone 6, selon la cartographie terroriste, pour procéder à l'installation d'un nouvel émir, plus exactement à Jijel. Le nouveau prétendant à ce poste est un certain Aïssa Mohamed alias Lamrika. Le grave différend tel que qualifié par nos sources, intervient à la suite d'un litige relatif au «leadership». Il semble même, selon les mêmes sources, que ce Lamloum, qui a été isolé avec quelques-uns de ses fidèles, n'obéit plus aux instructions de l'émir national, notamment en ce qui concerne les opérations et actes terroristes qui ont été préparés à l'insu du n°1 du Gspc. Cet isolement pourrait également avoir un lien, selon une lecture faite par les services de sécurité, avec la dernière rançon évaluée à un milliard deux cents millions de centimes, arrachée à la famille d'une victime enlevée il y a presque une vingtaine de jours et relâchée après des pourparlers difficiles et la remise de la rançon. D'ailleurs, dans ce contexte, les forces de sécurité sont toujours sur la trace des ravisseurs, qui ont agi sur ordre de l'émir Lamloum, au nom de katibat Oubed Errahman. Il va sans dire que cette situation intervient au moment où les forces de sécurité sont en alerte maximale à cause des menaces terroristes qui pèsent sur la région Est. Les mêmes services n'écartent pas la préparation d'une attaque spectaculaire. Selon des renseignements récupérés par les forces de sécurité, le Gspc prévoit des opérations avec des véhicules piégés. Aussi, des ratissages militaires sont déclenchés partout dans les maquis servant de refuge aux groupes terroristes, sachant qu'au niveau des villes, le dispositif sécuritaire a été remarquablement renforcé.