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Alerte rouge en Espagne
OFFENSIVE DE L'ETA POUR SES 50 ANS
Publié dans L'Expression le 01 - 08 - 2009

Deux attentats ont secoué l'Espagne mercredi et jeudi faisant deux morts et plusieurs blessés. Le gouvernement espagnol a déclaré l'alerte générale sur tout le territoire.
L'Espagne était en alerte rouge après l'offensive meurtrière lancée par l'ETA pour marquer son 50e anniversaire vendredi, en marge des funérailles d'Etat des deux gardes civils tués la veille aux Baléares dans l'explosion d'une bombe.
Sur les routes, dans les ports commerciaux et de plaisance ainsi qu'à l'aéroport de Majorque, un important dispositif policier était toujours visible dans l'île méditerranéenne bondée de touristes étrangers, pour retrouver les auteurs de l'attaque et prévenir un nouvel attentat. Avec cet attentat, précédé mercredi de l'explosion d'une fourgonnette qui n'a fait, par miracle, que 64 blessés légers devant une caserne de Burgos (nord), l'organisation indépendantiste basque a démontré sa capacité de nuisance, 50 ans après sa fondation en pleine dictature franquiste, le 31 juillet 1959. En signe d'unité, le chef du gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, et le chef de l'opposition conservatrice Mariano Rajoy se sont rendus ensemble à Palma de Majorque, à la chapelle ardente érigée à l'intérieur du palais de l'Almudaina, où reposent les deux gardes civils décédés. Ils devaient assister ensuite aux funérailles d'Etat de Carlos Saenz de Tejada Garcia, 28 ans, et Diego Salva Lezaun, 27 ans, présidées par le prince Felipe, héritier à la couronne, en l'absence du roi Juan Carlos Ier, en voyage officiel sur l'île portugaise de Madère.
L'attentat, qui a porté à 828 le nombre de morts imputé à l'ETA en 41 ans de lutte armée pour l'indépendance du Pays basque, dont 95% après la mort de Franco, avait entraîné jeudi le bouclage total de l'île, dont la fermeture de l'aéroport pendant deux heures, en pleine arrivée de touristes du mois d'août.
Les contrôles routiers systématiques ont entraîné des dizaines de kilomètres d'embouteillages. Les opérations de fouilles des voyageurs entraînaient de légers retards à l'aéroport et dans les ports de Majorque, où transitent des milliers de touristes par ferries. «Le trafic des ports de Palma et d'Alcudia a repris mais il est restreint par les mesures de sécurité en vigueur depuis l'attentat.
Les bateaux ne peuvent ni entrer ni quitter l'île sans avoir reçu l'autorisation de la garde civile», a indiqué une porte-parole de l'autorité aéroportuaire. Exprimant sa «douleur» et sa «rage» jeudi soir, M.Zapatero avait déclaré avoir donné des «instructions aux forces de sécurité pour qu'elles élèvent au maximum leur vigilance et qu'elles se protègent de ces vils assassins».
Par crainte d'un nouvel attentat en cette date anniversaire, les mesures de contrôles étaient également renforcées dans la capitale. A la porte d'entrée du quartier général de l'armée de Terre à Madrid, un militaire inspectait minutieusement l'intérieur d'une fourgonnette de livraison, à l'étonnement du conducteur visiblement habitué des lieux.
La plupart des journaux espagnols consacraient de longues pages au demi-siècle de violences sanglantes de l'ETA illustrées de photos d'archives. Le quotidien ABC publiait un dessin montrant un lit d'hôpital portant sur les draps le sigle ETA aux barreaux duquel était accroché ce bilan «Patient...Espagne. Maladie... ETA. Détectée...il y a 50 ans».


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