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Constance mais pas indifférence
Publié dans L'Expression le 17 - 07 - 2002

Le passage de l'OUA à l'UA, la tension hispano-marocaine, l'UMA et la question du Sahara occidental ont été les principaux thèmes abordés par M.Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines au cours d'une conférence de presse organisée au Centre international de presse à Alger.
Consacrée presque exclusivement aux résultats du récent sommet de Durban en Afrique du Sud, qui a vu la naissance solennelle et officielle de l'Union africaine, cette conférence de presse a été logiquement entraînée vers les interrogations des journalistes relatifs aux points chauds qui dominent l'actualité régionale et internationale. C'est ainsi qu'à une question concernant la tension diplomatique qui caractérise depuis quelques jours les relations entre Rabat et Madrid à propos de l'îlot Persil dont les deux pays se disputent la souveraineté, M.Messahel a saisi cette opportunité pour exprimer pour la première fois la position du gouvernement algérien. Selon le ministre, «c'est une crise qui intervient dans une région à laquelle nous appartenons. On ne peut rester indifférents. Le gouvernement algérien qui suit avec une grande attention les développements de la situation souhaite un dénouement rapide de cette crise». «Mais l'Algérie, a ajouté M.Messahel, récuse toute politique de fait accompli ou de violation de la légalité internationale.» «C'est ce principe que l'Algérie défend à l'échelle du continent africain, s'agissant de la question du Sahara occidental ou des conflits nés du non-respect des frontières héritées aux indépendances.»
Autrement dit, la crise telle qu'elle a apparu ne peut être perçue que comme un fait accompli puisqu'elle est posée en dehors de tout cadre se référant au droit international et à la légalité internationale. D'ailleurs, l'Union européenne qui a pris fait et cause pour Madrid en évoquant l'expression de «fait accompli», et a même exigé du Maroc de retirer ses troupes de l'îlot, montre que les arguments du royaume chérifien sur cette affaire sont très chétifs, pour ne pas dire pas du tout solides, même s'il a reçu l'appui officiel de la Ligue arabe. La presse marocaine, elle-même, a relevé les incohérences et les handicaps des thèses de la partie marocaine en estimant qu'il fallait soumettre l'ensemble de la question des possessions espagnoles en territoire marocain à savoir, Ceuta, Melilla et tous les autres îlots disséminés sur la côte septentrionale du royaume devant des instances internationales telles que l'ONU ou la Cour internationale de justice (CIJ), avant d'entreprendre quoi que ce soit. De même, si l'UMA en tant qu'instance régionale n'a pas encore réagi à cette crise c'est aussi un peu la faute de la partie marocaine qui vient de saboter le récent sommet de l'Union maghrébine qui devait se tenir à Alger, mais qui a été reporté à une date ultérieure. Répondant à une question sur ce sujet, le ministre délégué des Affaires maghrébines et africaines a été très clair à ce propos. «L'Algérie, a-t-il dit, en sa qualité de président en exercice de l'UMA a consenti des efforts importants et soutenus pour redynamiser les institutions de l'UMA, réunir le Sommet des chefs d'Etat et relancer le processus de construction de l'Union sur des bases rationnelles qui garantissent l'équilibre des intérêts des Etats membres. Elle reste disposée pour peu que tous les Etats membres expriment leur disponibilité à réunir un sommet à une date à convenir avec tous les Etats. L'Algérie ne peut être plus maghrébine que les autres Etats de l'Union.» Quant à la question du Sahara occidental que certains analystes présentent comme le principal obstacle à l'évolution normale de l'UMA et donc à l'édification des institutions maghrébine, M.Messahel a rappelé que la question sahraouie «est antérieure au lancement de l'UMA. De plus il a été convenu entre les chefs d'Etat réunis au sommet de Marrakech que cette question suivrait son cours normal dans le cadre des Nations unies en tant que question de décolonisation». Alors comment se fait-il qu'elle devienne aujourd'hui une «condition» à la tenue d'un sommet maghrébin? s'est-il interrogé. C'est dire toutes les inconséquences des positions marocaines que ce soit vis-à-vis de l'îlot Persil ou des autres question régionales.


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