L'Algérie n'est pas épargnée par ces catastrophes. Plus de 40 personnes sont mortes lors des dernières intempéries. Les calamités et catastrophes naturelles se suivent et se ressemblent en cette période automnale. La propagation des ondes de fond et de surface fait trembler le globe. Ces phénomènes géologiques se sont exacerbés ce dernier mois à travers la planète. L'Algérie n'est pas en reste puisque plus de 40 personnes sont mortes lors des dernières intempéries. Les inondations n'ont épargné aucun site, provoquant d'importants dégâts dans des établissements scolaires, des effondrements, des infiltrations d'eau à l'intérieur des habitations, crues des oueds et des routes coupées à la circulation. A cet effet, la Protection civile a émis un certain nombre de mesures de prévention en cas de pareille situation. Censées réduire l'ampleur des dégâts, ces mesures dictent le comportement à tenir face aux inondations. Entre autres, ne pas s'engager dans des zones inondables à pied ou en auto,ne pas s'abriter sous les ponts, éviter les chemins longeant les oueds, mettre les enfants à l'abri et écouter la radio. De tout temps, séismes, tsunamis, éruptions de volcans et intempéries ont terrorisé les populations du globe. Un tremblement de terre d'une magnitude de 7,6 sur l'échelle de Richter a ébranlé mercredi la ville portuaire de Padang, en Indonésie, capitale de la province de Sumatra occidentale, où des centaines de bâtiments ont été détruits. Quelque 1100 personnes ont été tuées, selon un dernier bilan fourni par le responsable des opérations humanitaires des Nations unies. Des milliers d'autres personnes pourraient avoir été piégées dans l'effondrement de maisons, hôpitaux, hôtels ou écoles, a-t-il ajouté. Environ 2650 bâtiments ont été détruits et 2181 personnes ont été blessées dans le secteur de Padang. Beaucoup de routes ont été coupées par les glissements de terrain et l'étendue des dégâts demeure inconnue dans les zones les plus reculées. Des informations font état d'immeubles entiers effondrés. Par ailleurs, un séisme de magnitude 8 s'est produit mardi aux îles Samoa, dans le Pacifique Sud, engendrant un tsunami qui a fait près de cent cinquante morts, selon un dernier bilan. Les pluies torrentielles qui se sont abattues durant neuf heures sur la capitale philippine, Manille, samedi dernier, ont atteint 410,6 millimètres, causant d'importants dégâts, inondations, glissements de terrain, dans une ville peuplée de 12 millions d'habitants. L'absence ou la vétusté du réseau d'égout aggrave la situation, notamment dans les immenses bidonvilles, où la densité de population peut atteindre 80.000 habitants au km². Ravagées par le typhon Ketsana, les Philippines sont sous la menace de deux nouveaux typhons. Poursuivant sa course meurtrière au Vietnam, Ketsana a fait 31 morts et 170.000 personnes déplacées, avant de se diriger vers le Laos. Le puissant tremblement de terre de magnitude 8, suivi d'un tsunami, qui a frappé mardi dernier l'archipel des Samoa, dans le Pacifique Sud, a fait au moins 113 morts dans la région où de nombreux villages côtiers et des hôtels pour touristes ont été dévastés. Devant ces catastrophes naturelles, impuissant devant la fatalité, l'homme ne pourra opposer que les techniques de prévention et de la résistance.