La consommation d'énergie des pays arabes a augmenté rapidement au cours des dernières années, passant de plus de 8 millions barils équivalent pétrole par jour (bep/j) en 2004 à plus de 10 millions bep/j en 2008. La publication Pétrole et gaz arabes, dans sa dernière livraison à paraître demain, a souligné qu'entre 2004 et 2008, cette consommation est en effet passée de 8,196 millions bep/j à 10,015 millions bep/j, soit une progression de 22%. Citant le 35e rapport annuel du secrétaire général de l'Opaep portant sur l'année 2008, PGA indique qu'avec 9,144 millions bep/j, les pays membres de l'Opaep représentaient l'an dernier 91% de la consommation énergétique de l'ensemble du monde arabe, couverte pour l'essentiel par les hydrocarbures qui en représentaient 98,8% en 2008, dont 5,4 millions bep/j de pétrole et 4,45 millions bep/j de gaz naturel. Au sein de l'Opaep, trois pays avaient en 2008 une consommation d'énergie supérieure ou égale à 1 million de bep/j. Il s'agissait de l'Arabie Saoudite, de l'Egypte et des Emirats arabes unis. L'Algérie était classée en quatrième position avec une consommation de 860.000 bep/j, selon PGA. Les réserves pétrolières prouvées des pays arabes étaient évaluées à 672 milliards de barils à la fin 2008, soit 57,7% du total mondial. Les réserves des pays arabes ont faiblement augmenté depuis 2004 avec une hausse de 1,6%. Pour le gaz, elles étaient estimées à 53.716 milliards de m3 à la même date, soit 30,3% des réserves gazières prouvées mondiales. La progression n'est que de 0,8% depuis 2004.