Les travaux sur la ligne principale du projet, touchent à leur fin. Alors que son premier tronçon reliant Haï El Badr à Aïn Naâdja n'est toujours pas mis en service, le métro d'Alger vit déjà aux rythmes des extensions et autres prolongements de son tracé. En effet, l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) a lancé jeudi dernier, un avis d'appel d'offres national et international restreint pour l'extension de la ligne 1 du métro d'Alger reliant Haï El Badr à Aïn Naâdja. L'appel d'offres porte, notamment sur les études d'exécution, la réalisation des travaux de génie civil gros oeuvres des tunnels, stations et ouvrages en ligne de cette future extension. L'appel d'offres s'adresse aux bureaux d'études ou groupements de bureaux d'études nationaux ou internationaux présentant une longue expérience dans le domaine de réalisation de projets de métro. En mai 2009, l'EMA a lancé un avis d'appel pour les prestations d'études de conception et d'ingénierie des extensions concernant quatre lignes reliant El Harrach-Bab Ezzouar, place des Martyrs-Bab El Oued, Bab El Oued-Chevalley et enfin Aïn Naâdja-Baraki. Les travaux sur la ligne principale du projet, qui assure la liaison entre la Grande-Poste et Haï El Badr, touchent à leur fin, et le métro d'Alger sera opérationnel prochainement. Ainsi, plusieurs extensions et autres prolongements du tronçon du métro d'Alger sont prochainement mis en service. A commencer par la ligne allant de Haï El Badr à El Harrach, longue sur près de 4 km, et dont les travaux, entamés en octobre 2008, battent leur plein afin que l'échéance de la livraison de ce tronçon qui est, a priori début 2012, soit respectée. «Cette extension en appellera d'autres», se réjouit le ministre des Transports, Amar Tou, lors de sa dernière visite, sur les chantiers de ce projet où il s'est enquis de visu sur l'évolution de cette ligne qui fait son petit bonhomme de chemin, grâce aux efforts des 935 travailleurs que compte le groupement d'entreprises algéro-allemand-italien à charge du projet et parmi lesquels figure Cosider. Il est important de rappeler que le coût total de la première phase de la ligne 1 s'élèverait à 77 milliards de DA, dont 30 milliards pour le génie civil et 47 milliards pour l'équipement, soit près de 900 millions d'euros. Aussi, deux autres lignes sont prévues comme celle de la Grande-Poste vers Bordj El Kiffan, une autre de Hussein Dey vers Dély Ibrahim et enfin, une extension de la ligne 1 de la Place des Martyrs vers Dély Ibrahim.