Malgré le retard pris dans l'annonce de sa participation au scrutin, cette formation s'est rattrapée et se dit fin prête pour le jour «J». Le délai imparti par la loi électorale aux partis politiques pour déposer leurs listes des candidats pour le scrutin du 10 octobre prochain devait prendre fin hier à minuit. Le FFS, qui a annoncé sa participation à cette consultation électorale avec un peu de retard, s'est quand même rattrapé très rapidement et semble décidé à tirer le maximum de dividendes de la confrontation électorale qui se profile à l'horizon. Ainsi, aux dires du chargé de la communication de cette formation politique, M.Yekhlef Bouaïche, que nous avons contacté hier, le parti d'Aït Ahmed «est très avancé» dans son opération de confection de ses listes de candidats, même s'il «n'est pas encore totalement acquis» que le FFS sera présent dans les 48 wilayas du territoire national. M.Bouaïche, qui n'a pas voulu entrer dans la communication de données approximatives, préférant attendre les prochains jours pour avoir le bilan détaillé de l'ensemble de l'opération, a, néanmoins indiqué que le FFS a déjà déposé entre 10 et 20 listes dans pas moins de 35 wilayas du pays. Quant au nombre total des candidats engagés par le parti dans ces élections communales et de wilayas, le responsable du FFS a dit que son parti «ne prête pas beaucoup d'attention à la surenchère des chiffres» clamée par certains partis politiques à des fins d'intox ou de propagande électorale. «L'objectif pour nous, a-t-il ajouté, n'est pas la dynamique arithmétique électoraliste et politicienne, mais, au contraire, il s'agit de profiter de la dynamique politique en cours pour imposer sur le terrain et avec les citoyens les principes et les fondements du parti». Alors quels sont les accrocs et les obstacles qui entravent l'action du parti dans sa tâche de confection des listes de ses candidats et d'une manière générale dans la mobilisation des électeurs? Selon M.Bouaïche, les problèmes sont d'ordre «administratif», en ce sens que les dossiers constitutifs des candidats sont «très lourds» composés de pas moins de «30 pièces». L'autre difficulté a trait au fait que les commissions de choix des candidats du parti se trouvent parfois submergées de demandes de postulants voulant figurer sur les listes du parti. «Il y a trop de candidats». Quant au déroulement de cette opération en Kabylie, notre interlocuteur a déclaré que le FFS n'est nullement gêné dans son action par la campagne antivote prônée par le mouvement des ârchs dans la région. La preuve, a-t-il dit, «plusieurs ex-détenus de ce mouvement figurent sur nos listes». Autrement dit, et au-delà des perspectives de score du parti dans cette consultation électorale, le FFS reste, selon son chargé de communication, «serein et lucide» pour entamer la campagne électorale et être fin prêt le jour «J». Cela d'autant que pour cette formation politique, «ce qui compte c'est l'après-10», c'est-à-dire la future gestion des problèmes quotidiens des citoyens.