Venus de l'Est et de l'Ouest, les groupes du Gspc essuient leur énième débâcle. L'opération de ratissage dont on a rapporté la teneur dans l'édition de mardi continue et prend chaque jour plus d'ampleur. De source avérée, les groupes de Hattab avaient rejoint le pic de Haïzer dans la région d'Affourou pour y tenir un congrès. Cette version est confirmée par le mouvement intense des groupes du Gspc, aperçus à l'est et à l'ouest du lieu cité. En effet, une centaine d'éléments se dirigeant vers le pic avait été vue du côté de Guentour. A l'opposé, en aval d'Ath Laâziz, un autre groupe, de même envergure, avait été annoncé se dirigeant, aussi, vers le même lieu. Ces informations amèneront les forces de l'ANP à mobiliser de gros moyens. Depuis maintenant trois jours, toute la région comprise entre Affourou, Guentour et le pic de Haïzer subit un bombardement intense. Dans leur procession, lente mais sûre, les forces combinées ont déjà détruit plusieurs casemates. Des armes détériorées, servant à la pièce de rechange, ont été abandonnées par les fuyards sur les lieux. La même source parle aussi de la récupération de denrées alimentaires, de vêtements et de munitions. Dans la nuit de lundi, vers 20 heures, des témoins oculaires ont informé les militaires de la présence, à quelques kilomètres du site bombardé, d'un groupe de terroristes évacuant des blessés. Sitôt informées, les forces combinées ont encerclé toute la partie située en contrebas et ont commencé les recherches en suivant les traces de sang laissées par les fuyards. Cette énième défaite des hordes du Gspc dans la wilaya de Bouira, revêt une importance capitale pour notre source. Intervenant à un moment où Hattab tente de réorganiser ses troupes, elle permettra une plus grande déstabilisation dans les rangs de son organisation. La démolition de la base de Djeridat dans la daïra de Souk El-Khemis, celle de la forêt d'El- Ghoual à Lakhdaria, puis celle du pic de Haïzer sont des indices qui montrent que le Gspc, du moins pour la wilaya de Bouira, perd du terrain. L'arrestation des groupes de soutien à Boumerdès, à Bir Ghabalou, à Bouira ces dernières semaines argumentent cette thèse.