Le ministre algérien de l'Energie et des Mines a admis l'absence de plusieurs délégués en raison du réveil du volcan islandais. «Soixante Etats et 3000 personnes ont pris part à la 16e Conférence internationale du gaz naturel liquéfié», a indiqué Alain Goy, vice-président du comité des Programmes GNL16 qui a admis que le nuage des cendres volcaniques venu d'Islande a totalement faussé les calculs. Selon ce dernier, certes, le défi a été relevé et la 16e édition du GNL n' a été une réussite qu'après que les organisateurs de la rencontre d'Oran ont dû revoir le programme initial dont les préparatifs ont commencé en 2009. D'ailleurs, à la veille du coup d'envoi des travaux de la rencontre, les membres du comité organisateur n'étaient pas sûrs que l'événement allait avoir lieu. Le doute et la pression avaient vite gagné le terrain et les esprits laissaient place à la supputation. Aussi, devant la défection de plusieurs participants, le programme a été quelque peu réaménagé. De par l'enjeu majeur, qu'est l'avenir de l'industrie de gaz, 4000 experts dans le domaine étaient prévus. Cela répond à un certain besoin sur lequel ont misé les organisateurs du GNL16, cerner toute la problématique du gaz. En plus des ateliers techniques qui ont été prévus, plus de 300 communications et cours GNL ont été élaborés par des experts de renom d'une cinquantaine de pays. Ces communications traitant des dernières innovations, devaient être débattues à Oran tandis que les recommandations seront adoptées en séance plénière. Selon M.Alain Goy, le programme a nécessité trois longues années de préparatifs. Le GNL16 porte l'avenir du gaz, dans ses dimensions économique et technologique. Aussi, selon le vice- président du comité GNL16, le rendez- vous oranais constitue une étape majeure dans l'industrie gazière. Le GNL vient à point nommé compte tenu des derniers aléas provoqués par le choc gazier marqué par la chute de la demande et la croissance de l'offre, l'introduction des nouvelles technologies permettant le développement de la production gazière, ont constitué les points élémentaires de la rencontre d'Oran. Autant de recommandations sont attendues après que le Forum des pays exportateurs de gaz ait tranché sur la question de l'indexation des prix de gaz sur ceux du pétrole et la stratégie devant être adoptée dans le cadre de la commercialisation, par des contrats à long terme de gaz, tout en faisant face aux aléas rigoureux édictés par le marché spot développé par les USA. Sur un autre plan, ce rendez-vous a été une opportunité pour conclure plusieurs contrats et accords commerciaux entre les différents groupes participants, a soutenu Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines qui affichait son satisfecit en affirmant que toutes les grandes compagnies opérant dans le secteur des hydrocarbures ont pris part à ce rendez-vous avant d'admettre l'absence de plusieurs délégués en raison du réveil du volcan en Islande.