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Les petites bourses désarçonnées
BEJAIA
Publié dans L'Expression le 30 - 05 - 2010

Le pouvoir d'achat des travailleurs est laminé par la hausse vertigineuse des prix.
Les travailleurs n'ont pas savouré les maigres augmentations salariales, fruit de longs mois de grève. Elles ont vite été absorbées par une nouvelle flambée des prix des produits agricoles. C'est le constat que nous avons fait ces derniers jours dans les marchés de la wilaya de Béjaïa. Après une trêve marquée par une légère baisse, qui n'aura duré que quelques semaines, les prix des produits agricoles s'envolent de nouveau pour une durée que seuls les spéculateurs peuvent déterminer. Alors que nous sommes loin des traditionnelles fêtes estivales, les consommateurs sont perplexes et déboussolés.
Un été chaud en perspective, avancent certains qui voient en cette nouvelle flambée un signe annonciateur d'une période difficile. A un été traditionnellement caractérisé par une hémorragie des dépenses, succèdera un Ramadhan connu pour ses frais particuliers.
Le ton est donné depuis quelques jours. Aux marchés hebdomadaires de la wilaya, le constat est le même. La quasi-totalité des produits ont presque doublé. Les spéculateurs sont toujours maîtres à bord. Les mesures de régulation du marché ne sont pas encore appliquées. Les services concernés n'arrivent pas à maîtriser le marché et faire cesser cette saignée.
Les légumes, notamment la tomate qui a fait sensation avec un prix de 70 à 100 DA le kilo, ne sont plus abordables pour les petites bourses. Renflouées quelque peu par les récentes mesures portant augmentations salariales, elles sont vite été rattrapées par la réalité du terrain.
«Je n'ai pas l'impression d'avoir perçu une augmentation dans mon salaire», explique cet enseignant qui venait de quitter le marché hebdomadaire de l'Edimco à Béjaïa. La pomme de terre s'affichait hier à 40 DA le kilo alors qu'il y a une semaine, elle ne dépassait pas les 25 DA. La carotte, qui était cotée à 35 DA le kilo est cédée aujourd'hui à 40 DA le kilo. Ce réajustement des prix ne trouve pas d'explications aussi bien chez les commerçants que chez les consommateurs.
La laitue reste inabordable puisque son prix ne descend pas en-dessous de 80 et 100 DA le kilo et beaucoup plus dans les petits magasins de la ville. Le prix de la banane se distingue du lot avec une baisse d'au moins 10%. La pomme reste au sommet depuis le début de l'année. Les responsables du commerce imputent la hausse des prix des fruits et légumes de ces jours-ci aux spéculateurs.
En fait, les intermédiaires sont à l'origine de cette situation, soutient-on, en précisant que plus le nombre d'intermédiaires est grand plus les prix augmentent. Le climat et l'approvisionnement du marché sont désignés également d'un doigt accusateur. Autant le premier l'est par sa dégradation qui empêche les paysans et les agriculteurs de procéder à la collecte des fruits dans les champs autant la faiblesse dans l'approvisionnement induit la baisse de l'offre par rapport à la demande.
Tout compte fait, même les mesures de contrôle promises par les pouvoirs publics pour sévir contre les spéculateurs n'ont pas changé l'ordre des choses. Et ce n'est qu'un début d'une longue période d'incertitude.


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