Les travaux de réalisation de la ligne Haï el Badr-El Harrach connaissent un taux d'avancement élevé selon le ministre des Transports, Amar Tou. Plus que quelques retouches et ce moyen de transport tant attendu par le public entrera dans le quotidien des Algérois. C'est ce que laisse entendre le ministre des Transports, M.Amar Tou. Intervenant jeudi dernier à l'Assemblée populaire nationale (APN) à Alger, M.Tou a affirmé que les travaux de réalisation de la première ligne du métro d'Alger avancent à un taux élevé, rapporte l'APS. Selon lui, le plan de sécurité des voyageurs sera bientôt fin prêt. En réponse à une question orale d'un député, le ministre en charge du secteur a précisé que «les essais ont commencé en vue de réunir les conditions de mise en service». Et d'ajouter, au passage, que les travaux de réalisation de la ligne Haï El Badr-El Harrach connaissent un taux d'avancement élevé. M.Tou a également affirmé que 1500 ouvriers dont 1450 algériens travaillent 24h/24 sur cette ligne pour sa livraison dans les délais fixés. A ce propos, l'inauguration de ce grand projet est prévue vers la fin de l'année, nous dit-on. Ensuite, viendra le tour d'Oran d'attendre son métro avec le lancement, bientôt, de l'appel d'offres. Le cahier des charges est déjà au niveau de la commission nationale des marchés, les appels d'offres seront lancés incessamment, et les délais de réalisation seront arrêtés, selon le ministre. Ayant déjà avancé plusieurs dates pour son inauguration officielle, le ministre a déclaré, encore une fois, que le métro d'Alger sera opérationnel vers la fin de l'année. Ce sera un peu avant ou un peu plus tard, souligne-t-il. A ses yeux, la partie de démarrage d'un projet de tramway est la plus difficile, peut-être plus que celle du métro, car il y a le déplacement des réseaux. M.Tou a relevé, en outre, que le métro contribuera au «renforcement des transports collectifs». Le ministre a, par ailleurs, rappelé la situation économique, financière et sécuritaire ayant entravé la réalisation du projet du métro d'Alger et qui a été à l'origine de l'arrêt des travaux pendant plusieurs années avant que le président de la République ne décide de relancer ce projet en mars 2006. La réalité est que les chantiers connaissent un retard considérable et d'autres points bloquants. A ce propos, des problèmes de génie civil seraient à l'origine des retards constatés pour la livraison du métro, nous dit-on. Enfin, le métro d'Alger, une fois opérationnel, permettra le transport de 30.000 voyageurs par heure.