Depuis la fin du Mondial sud-africain auquel ont pris part les Verts, avec les résultats que l'on sait et accueillis différemment par les millions d'Algériens d'ici et d'ailleurs, l'EN continue aujourd'hui de faire l'objet d'une surmédiatisation. Depuis la fin du Mondial sud-africain auquel ont pris part les Verts, avec les résultats que l'on sait et accueillis différemment par les millions d'Algériens d'ici et d'ailleurs, l'EN continue aujourd'hui de faire l'objet d'une surmédiatisation toujours en cours. Il est vrai que les moindres faits et gestes concernant les Verts sont rapportés par l'ensemble des médias algériens, notamment la presse écrite spécialisée toujours en quête du moindre élément nouveau. Mais cela ne risque-t-il pas dans le même temps de porter préjudice à notre Equipe nationale, d'autant plus que la plupart des informations relatives aux joueurs toujours en sélection nationale, sont souvent démenties par les concernés eux-mêmes? Des joueurs algériens qui «se vendent bien» aujourd'hui, via une presse nationale sportive dont les «Unes» au quotidien, sont tellement devenues monnaie courante que l'on frôle «l'overdose», selon l'avis même d'un confrère qui a couvert le Mondial 2010 durant tout un mois en Afrique du Sud. Il est vrai aussi qu'en cette période marquée par une «pause générale» observée par le football algérien, et hormis les clubs engagés en compétitions africaines, comme la JSK, l'ESS et le CRB, les sujets susceptibles d'intéresser le riche et large lectorat sportif national sont actuellement rares. Alors forcément, le sujet devenu aujourd'hui récurrent relatif aux Verts, continue d'être exploité au quotidien, au risque de donner des informations parfois sans fondement, et surtout finalement ouvrir la voie à des «spéculations» tous azimuts qui vont finir par banaliser le sujet «EN», si ce n'est pas déjà fait. Beaucoup de gens sont en effet «blasés» aujourd'hui par tout ce qui se dit et s'écrit chaque jour sur les Verts, à telle enseigne que l'on se demande qui dit vrai, ou qui est dans le faux. A la longue, cela risque de diminuer la valeur de la dernière participation des Fennecs au Mondial, alors que l'EN est aujourd'hui en quête d'un nouveau souffle, et surtout, d'une dynamique future que l'actuel sélectionneur national devra mettre en place d'ici deux ans. Une médiatisation excessive de l'EN risque ainsi de provoquer des réactions négatives de la part des millions de supporters des Verts, pour la simple et bonne raison que la moindre information non crédible relative à n'importe quel joueur de sélection nationale, peut être néfaste pour l'équipe. «L'affaire Lacen» est encore dans les mémoires, et ce dernier a failli ne pas être présent avec l'EN pour la première fois, quelques jours seulement avant le match amical Algérie-Serbie, pour cause d'informations erronées publiées à l'époque par certains quotidiens. Certes, la presse écrite sportive, ainsi que l'ensemble des médias algériens ont le devoir d'informer le public national sur tout ce qui a trait à l'Equipe nationale de football, mais pas par le biais d'une «surmédiatisation» en cours qui risque sérieusement «d'agacer» beaucoup de gens aujourd'hui, les joueurs de l'EN en premier lieu