Les opérations d'expulsions se sont élargies davantage. «Le nombre de familles se retrouvant sans toit s'élève à 710 familles». C'est ce qu'a indiqué, hier, le porte-parole du comité «SOS expulsions», Salim Hakim. Il est intervenu hier au cours d'une conférence de presse organisée au niveau du siège de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme, à Alger. L'intervenant a affirmé que ces familles recensées sont celles qui se sont rapprochées du comité «SOS Expulsions». Considérant que ces opérations relèvent de «l'injustice totale», le porte-parole dudit comité a adressé un appel aux autorités compétentes afin d'intervenir dans le sens de mettre fin à ce genre de pratiques «qui ternissent l'image et la dignité du peuple algérien». M.Salim a qualifié d'intenable la situation dans laquelle se trouvent ces familles expulsées. «Cette situation est alarmant», constate-t-il. Le conférencier est revenu également sur la question des 300 familles qui ont été exclues, lors de l'opération de relogement de Constantine. Parmi ces familles, 150 d'entre elles se sont déplacées à Alger. Elles ont observé un sit-in depuis le début du mois d'août à la gare routière du Caroubier à Alger. Ces familles exigent leur relogement. Ayant pu avoir des audiences avec des représentants du ministère de l'Intérieur et de la présidence de la République, le sort de ces familles n'est toujours cependant pas connu, explique M.Salim.