La fonction de surveillance générale du système bancaire a été renforcée en 2009, mais cela n'empêche pas la Banque d'Algérie de développer davantage ses capacités de contrôle sur place. Le contrôle permanent ainsi que la capacité de détection précoce des vulnérabilités des banques, sont aussi parmi les priorités du gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci. Il s'est exprimé de la sorte, hier à Dakar lors du symposium organisé dans le cadre des réunions annuelles de l'Association des banques centrales africaines. Par ailleurs, a-t-il expliqué, la réforme en cours du système de régulation en Algérie vise à renforcer le cadre de la stabilité financière et donnera à la Banque d'Algérie des prérogatives plus larges pour lancer toute investigation au niveau des banques et établissements financiers. Une telle réforme est à même de contribuer à un développement ordonné du système financier, soutenu par une coordination plus étroite en matière de surveillance du risque systémique et de résolution de crise éventuelle, entre la Banque d'Algérie et les autres autorités de régulation du secteur financier, a-t-il dit. Il s'agit, notamment d'intensifier l'échange d'informations entre les différentes autorités du secteur financier afin d'attirer et renforcer la connaissance du niveau de résistance du système financier face aux cycles conjoncturels, a dit Laksaci. Ce dernier a indiqué aussi que le système bancaire en Algérie n'a pas été directement affecté par le choc externe inhérent à l'intensification de la crise financière internationale en 2008, parce que faiblement exposé aux risques de marchés financiers internationaux.